Assurance chômage, plus de 1,15 million de perdants

La réforme de l’assurance chômage, avant d’être suspendue pendant la crise sanitaire, était partiellement entrée en vigueur en novembre 2019. A compter du 1er juillet 2021, la deuxième phase de la réforme sera mise en œuvre. Celle-ci prévoit notamment le changement du mode de calcul des indemnités, dont celui du salaire journalier de référence (SJR), qui sert de base au calcul de l’allocation chômage.

Mardi 8 juin, le Parti Socialiste a tenu une conférence de presse au cours de laquelle Maxime des Gayets, conseiller régional d’Ile-de-France et secrétaire national aux grandes transitions, a pointé du doigt les inégalités sociales et territoriales engendrées par la réforme.

Baisse généralisée de l’allocation chômage

Selon l’étude d’impact réalisée par l’Unédic, 2,8 millions de personnes ouvriront un droit à l’allocation chômage entre juillet 2021 et juin 2022. Les nouvelles modalités de calcul de l’allocation se traduiront par une baisse des sommes versées pour 1,15 million de demandeurs d’emploi (41%) – c’est 350 000 personnes supplémentaires par rapport aux estimations de l’exécutif. 

Selon l’étude de l’Unédic, ce nouveau mode de calcul entraînera une baisse de 17% en moyenne de l’allocation journalière la première année - et jusqu’à 40 % pour les 400 000 les plus précaires. 

 

« Cette réforme arrive au plus mauvais moment, c’est une trappe à pauvreté qui va toucher les personnes les plus fragilisées par les conséquences de la crise sanitaire »

Maxime des Gayets 

 

Une réforme qui fragilise les plus précaires

Les personnes concernées par cette baisse de l’indemnisation sont les plus précaires – ceux qui alternent entre contrats courts (CDD, intérim) et périodes de chômage. En effet, les périodes d’inactivité seront désormais prises en compte dans le calcul de l’indemnisation chômage. 

 

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