Christine, 3 ans après


Thème : Droits des femmes


 

La nuit s’installe sur la ville, les lumières orangées des lampadaires se reflètent sur le trottoir humide. Leïla, Marie-Claire, Patricia et Camille remontent lentement la rue, le pas lourd après une longue journée de manifestation pour le 8 mars. Elles parlent peu, économisant leurs voix fatiguées par des heures de slogans scandés avec énergie. Le froid commence à les envahir, mais leur détermination reste intacte. Depuis trois ans, c’est ensemble que ces quatre femmes, de générations différentes, défilent ensemble.
Arrivant devant leur café habituel, elles hésitent à peine avant de pousser la porte pour retrouver un peu de chaleur et partager enfin leurs impressions sur cette journée intense. À l’intérieur, la chaleur contraste avec le froid mordant de l'extérieur. Le café est animé, quelques habitués discutent avec vivacité. Elles s'installent dans leur coin habituel, celui où elles avaient tenu leur première grande conversation trois ans auparavant.
– Je n'ai plus de voix, commence Leïla en ôtant son écharpe avec un soupir de soulagement.
– Et moi, plus de pieds, rétorque Marie-Claire avec humour, massant ses chevilles douloureuses. Mais franchement, je ne regrette rien. Quelle mobilisation incroyable !
– J'ai rarement vu autant de monde à une manif du 8 mars. Ça montre que les mentalités bougent, que quelque chose se passe, malgré tout, approuve Patricia, visiblement émue.
Camille sourit doucement.
– Oui, c’est vrai. Et au Parti socialiste aussi, d’ailleurs ! Mais souvenez-vous : il y a trois ans, quand Christine a porté la première contribution générale féministe, on avait déjà ressenti ce souffle nouveau. À ce moment-là, je me demandais si on allait vraiment réussir à changer les choses, si on n’était pas un peu trop ambitieuses.
Marie-Claire sort machinalement son carnet, prête à noter comme à son habitude, mais elle hésite un instant avant de reprendre, pensive.
– Eh bien justement, profitons de ce moment pour faire le bilan de ces trois ans écoulés. Où en sommes-nous ? Qu'avons-nous vraiment obtenu grâce à Christine ? Qu’est-ce que le parti a soutenu concrètement ? Et surtout, quel chemin reste-t-il à parcourir ?
Les autres femmes hochent la tête en silence, prêtes à échanger longuement. Elles savent que les victoires ne doivent pas masquer les défis qui restent à relever. Leurs regards se croisent, complices et déterminés : elles savent que cette conversation est importante, nécessaire même.
– Allez, lance Leïla finalement, commençons ce bilan honnêtement et en toute franchise. Parce que le combat, on le sait toutes, est loin d’être terminé.
Marie-Claire approuve, avant d’ajouter :
– Et avec ce qu'on voit ailleurs dans le monde, quand on sait que d’après le dernier rapport de l’ONU Femmes, les droits des femmes ont reculé en 2024 dans près d’un quart des pays, nos combats prennent une dimension encore plus urgente et nécessaire.

Ce que Christine a obtenu

Le carnet ouvert, Marie-Claire est prête à consigner chaque point :
– Commençons par la convention « Le temps des femmes », c’est la pierre angulaire. Patricia, tu veux commencer ?
– Avant cette convention, les droits des femmes étaient réduits à quelques lignes en fin de programme, dit Patricia en acquiesçant. Désormais, ils sont au cœur de toutes les propositions. Chaque mesure, qu’elle concerne l’économie, la santé, l’éducation ou la sécurité, intègre une dimension féministe. On a enfin dépassé l’approche en silo.
– Et ça, c’est essentiel, intervient Leïla. On ne nous regarde plus avec condescendance quand on parle d’égalité femmes-hommes. On a instauré un changement de culture profond. Maintenant, chaque responsable du parti doit justifier comment ses mesures contribuent concrètement à l’égalité.
– Autre avancée majeure, la formation obligatoire pour tous les cadres et les candidats du parti sur les violences sexistes et sexuelles qui a été votée par le bureau national, dit Patricia en souriant. Franchement, il y a trois ans, certains nous riaient encore au nez, convaincus que c’était inutile. Aujourd’hui, cette formation est incontournable. Elle est bien intégrée. Cela permet à tout le monde d’être responsabilisé et formé pour réagir correctement face aux violences.
Marie-Claire se tourne vers Patricia, attentive :
– Et au niveau politique, quelles sont les avancées concrètes, côté parité ?
Patricia soupire légèrement avant de répondre :
– Aux législatives, souvenez-vous, on partait de loin. Nous avions 65 % d’hommes pour seulement 35 % de femmes députées. Puis, il y a eu cette dissolution brutale de l'Assemblée nationale en 2024. On a cru que ce serait un désastre, que l’extrême droite pourrait en profiter massivement et arriver au pouvoir. Mais finalement, la mobilisation a été très forte, surtout chez les femmes candidates. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à 43 % de femmes députées socialistes. Ce n’est pas encore parfait, mais quel progrès ! Cette crise, paradoxalement, nous a permis de renouveler les visages et de faire émerger davantage de femmes.
– Et pour les sénatoriales ? questionne Marie-Claire, attentive.
Patricia fait un petit sourire contrit, en consultant ses notes :
– Alors là, c’est complexe, forcément. Le renouvellement se fait par moitié, et nous avions un retard très important. En 2023, nous avons quand même atteint 40 % de femmes élues sur le renouvellement, ce qui est un vrai bond par rapport à avant. Le problème majeur reste celui des départements où un seul siège est disponible : là, on retrouve encore majoritairement des hommes élus. Mais pour obtenir la parité totale immédiatement, il aurait fallu imposer 100 % de femmes en têtes de listes dans tous les départements. Et ça, politiquement, c’était compliqué, car cela voulait dire écarter tous les sortants masculins.
– Exactement, reprend Camille, il y a encore des résistances fortes en interne, notamment quand il s’agit de toucher aux positions acquises par des hommes. Mais l’essentiel, c’est que maintenant, on discute ouvertement de ces sujets. Le combat pour la parité aux sénatoriales se poursuit, avec des objectifs clairs pour le prochain renouvellement. On doit continuer à se battre pour que le prochain tour soit encore plus ambitieux. Cette question est désormais clairement identifiée par tous les acteurs politiques.
– Cela veut dire aussi, insiste Leïla, que nous devons travailler dès maintenant à préparer les prochaines échéances, en anticipant davantage. La bataille pour la parité totale est loin d’être gagnée, mais elle est engagée fermement.
Marie-Claire hoche la tête, satisfaite mais réaliste :
– On peut dire qu’on a bien avancé. Christine peut être fière, nous pouvons l’être aussi. Mais il est évident qu'il faut poursuivre nos efforts.
– Oui, répond Patricia, avec fermeté. Le bilan est bon, mais nous savons que chaque progrès est acquis par une bataille, et reste fragile. On va donc continuer à se mobiliser, à porter nos revendications, et à travailler sans relâche. Et nous devons ⁠accompagner le changement et des mesures concrètes dans les collectivités, ce sont des laboratoires que nous devons investir !
– Tout à fait, conclut Leïla. Et n’oublions pas que chaque victoire, même modeste, nous rapproche de l’égalité réelle. Nous devons rester vigilantes et mobilisées.
– Et on le voit d’ailleurs, aux États-Unis par exemple, on constate un recul important des droits fondamentaux des femmes, ajoute Camille pensivement. Chaque avancée ici doit être défendue avec vigilance, car rien n’est jamais acquis définitivement.
– Absolument, dit Marie-Claire. Continuons d’écrire cette histoire ensemble.

Ce que le parti a soutenu

– Première chose importante, débute Marie-Claire, nous avons réussi à établir un rapprochement très concret et régulier avec les associations féministes. On est devenues un soutien solide pour relayer leurs combats, leurs textes et leurs mobilisations.
– Oui, c’est vrai, mais on voit bien les limites, dit Leïla en exprimant clairement sa frustration. On relaie, on est présents dans les cortèges, on prend position publiquement, mais au final, concrètement, dans la société, les changements tardent à se matérialiser. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas au pouvoir.
– Il y a cependant des actions symboliques fortes que nous avons pu mettre en œuvre en interne, comme la journée de congé menstruel proposée aux salariées du parti, nuance Camille. Là, on a pu concrétiser nos idées, au moins à notre niveau, malgré beaucoup de débats internes et externes très vifs.
– C’est vrai, confirme Marie-Claire. La mise en place de cette mesure au sein du parti a suscité des critiques, parfois très violentes. Certains y voyaient du gadget, mais finalement, on a tenu bon et on a prouvé que cette avancée était juste et nécessaire.
– On a aussi relayé d’autres revendications essentielles, reprend Camille avec détermintation. Comme le congé spécifique de cinq jours en cas d’IVG ou de fausse couche, la refonte de l’éducation à la sexualité, au consentement, et à la lutte contre les stéréotypes dès l’école primaire. Mais encore une fois, tout cela reste malheureusement symbolique tant que nous ne pouvons pas appliquer ces changements à l’échelle nationale.
– Exactement, enchaîne Patricia d’un ton ferme. Et n’oublions pas notre exigence d’un budget conséquent pour la lutte contre les violences conjugales : 2,6 milliards d’euros. On s’est battues sans relâche aux côtés des associations pour porter cette revendication devant l’opinion publique. Tout comme le retrait de l’exercice de l’autorité parentale pour le conjoint violent.
– Notre frustration vient justement de là, conclut Leïla d’un ton déterminé. Nous soutenons, nous mobilisons, mais tant que nous ne serons pas aux responsabilités, nous ne pourrons pas transformer la société comme nous le souhaitons. Tout ce que nous faisons reste trop souvent au stade des bonnes intentions.
– C'est vrai, malgré nos efforts, les changements tardent, se frustre Marie-Claire. On le voit clairement au niveau international : l'ONU dénonce régulièrement des violences extrêmes contre les femmes, comme les viols en Israël lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, ou bien à Gaza, où la majorité des victimes sont des femmes et des enfants.
– Et en Ukraine… , poursuit Patricia, préoccupée. L’ONG SEMA Ukraine dénonce aussi des viols systématiques commis par les militaires russes contre des civils. Cela nous rappelle que soutenir symboliquement ne suffit pas. Sans pouvoir réel, nous ne pouvons pas protéger efficacement les femmes.
– Notre action locale doit donc s’inscrire dans une perspective internationale de solidarité, conclut Camille fermement. C'est aussi pour cela que nous devons gagner les élections, pour que nos propositions deviennent réalité et puissent inspirer d’autres pays.
– Vous avez raison, dit Marie-Claire d’un ton grave. C’est pourquoi notre objectif principal doit rester clair : nous devons revenir au pouvoir pour traduire nos idées et nos combats en actes concrets, visibles et durables pour toutes les femmes.
– C’est une évidence, dit Camille. Notre engagement féministe passe aussi par un engagement politique fort, sans relâche, pour gagner les prochaines échéances électorales.

Ce qu’il reste à faire

– Soyons très claires, commence Patricia, malgré nos avancées, il reste énormément à accomplir. Prenez la parité dans nos groupes politiques, par exemple. Nous devons systématiquement instaurer des binômes femme/homme pour toutes les candidatures : députés, régionales, sénatoriales, municipales… bref, partout où une élection a lieu. Et cette fois, le national doit impérativement arbitrer en tenant compte de la gagnabilité, pour garantir une véritable égalité.
– Absolument, intervient Leïla. Aujourd’hui encore, on peine trop souvent à convaincre en interne. Il faut des règles strictes, claires, et systématiques. Sans cela, on continuera à se heurter à des résistances internes permanentes. Il faut inscrire ces binômes femme/homme dans nos statuts et ne jamais s’en écarter.
– Autre point essentiel, ajoute Patricia. La question du partage strict des présidences des groupes politiques. Une alternance homme-femme à durée égale pendant toute la durée du mandat. Cela garantirait une réelle égalité de pouvoir, et briserait définitivement les barrières implicites qui persistent.
– Il y a aussi l’urgence absolue de l’application rigoureuse des décisions prises lors de notre convention, ajoute Maria-Claire, notamment la suspension automatique des adhérents mis en examen, et leur exclusion immédiate en cas de condamnation. Trop souvent, encore, les situations restent ambiguës ou traitées avec complaisance. Nous devons être intraitables sur ces principes.
– Sur ce point, soyons fermes et sans compromis, dit Camille en hochant la tête. C’est à ce prix que nous garderons la confiance de celles et ceux qui nous soutiennent. Aucune tolérance face aux violences sexistes et sexuelles !
– Enfin, insiste Patricia, et il est nécessaire de modifier nos statuts pour inscrire très clairement que, lorsque des maires ou parlementaires sortants ne souhaitent pas se représenter, la priorité absolue sera systématiquement donnée à une femme socialiste. Ce n’est pas simplement symbolique : c’est une véritable mesure structurelle qui doit devenir systématique.
– C’est exactement ça, appuie Leïla. On doit agir en amont, prévoir, anticiper. Chaque départ d’élu sortant doit être une opportunité d’avancer vers la parité, pas un retour en arrière. Il nous faut formaliser ces engagements, les rendre incontournables.
Un homme à une table voisine, qui a écouté la conversation, intervient avec un sourire :
– Oh, mais vous avez déjà bien avancé, quand même ! Vous pouvez être fières mesdames !
– Oui, en effet, lui répond aimablement – mais fermement – Camille. On a bien avancé, et on en est fières. Mais ce n’est pas suffisant. Chaque progrès est un pas vers l’égalité réelle, mais tant que celle-ci ne sera pas totalement atteinte, on continuera à se battre.
– Tout cela montre bien une chose essentielle, acquiesce Marie-Claire. Tant que nous ne serons pas pleinement en mesure d’appliquer concrètement nos mesures, nos progrès resteront limitées. C’est pourquoi il est indispensable d’intensifier notre combat pour revenir aux responsabilités.
– Notre mobilisation doit être totale, constante, conclut Camille, résolue. L’enjeu est clair : non seulement soutenir, mais convaincre largement, gagner des élections, et transformer concrètement la vie des femmes. Nous ne devons jamais oublier pourquoi nous nous battons.
– Alors, continuons, ensemble, solidaires et déterminées, dit chaleureusement Marie-Claire. Nous devons intensifier notre engagement politique pour changer réellement les choses, ici et partout ailleurs où les femmes souffrent encore. Continuons ensemble, car le temps des femmes, c'est tous les jours.


Contributeurs :

Premières signataires :

  • BOTELLA Laure, Secrétaire nationale adjointe en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux politiques d'égalité
  • EL JAÏ Yasmine, Secrétaire nationale en charge de la formation interne à l'égalité F/H
  • GATIAN Audrey, Secrétaire nationale adjointe en charge des changements féministes
  • JARDIN Alexandra, Secrétaire nationale adjointe en charge des campagnes féministes
  • LE VERN Marie, Secrétaire nationale aux droits des femmes

Signataires :
AGGOUNE Fatiha, Militante (75)
AVENET Eleonore, Militante (34)
BELHÔTE Olivier, Militant (50)
BELLET Daniel, Militant (95)
BIHEL Annie, Secrétaire fédérale à l’égalité et aux droits des femmes (14)
BOUGEARD Morgan, Conseiller National suppléant, Secrétaire National des Jeunes Socialistes (75)
BOULAIS-RIVIÈRE Eliott, Militant (50)
BOYE Anne, SF égalité femmes hommes (44)
BREGMAN Dorine, Maire adjointe de Paris centre, Secrétaire nationale adjointe (75)
BROUSSY Luc, Secrétaire national (95)
CARDON Remi, Sénateur (80)
CASSAN Clovis, Maire des Ulis (91)
CAURET Camille, Secretaire de section/ adjointe au maire (22)
CHAPELLE-CHARRIER Christelle, Conseillère municipale (86)
CHARON Pierre-Emmanuel, Militant (75)
CHRISTOPHLE Paul, Député (26)
COUPE Stéphanie, Conseillère départementale (50)
DAHAN Isabelle, Conseillère municipales de Bois Colombes (92)
DAUMAL Louis, Militant (75)
DE COMMARMOND Fabrice Conseiller régional, Président du BNA (31)
DEJOIE Yannick, Militant (75)
DELAPORTE Arthur, Député (4)
DELESTRE Valérie, Militante (75)
DENIS Martine, Première secrétaire fédérale du Calvados (14)
DESCAMPS Ninuwe, Conseillère municipale (83)
DEVIER Jacqueline, Secrétaire fédérale à l’égalité et aux droits des femmes (6)
DRAIN Blandine, Vice-présidente du Conseil Départemental du Pas-de-Calais (62)
DUFFAUD Laurence, 1ere secretaire fédérale (35)
DURAND-TORTORELLA Theo, Militant (07)
FADAT Cécile, Adjointe à la Maire de Condat-sur-Vienne (87)
FAURE Olivier, Premier secrétaire, député (77)
GAILLARD Brice, Premier fédéral (92)
GAUTHIER Stéphane, Militant (56)
GILLET Violaine, Première adjointe au maire (71)
GONDARD Cécilia, Assemblée des Français de l’Etranger (FFE)
HADJ ABDELKADER Sadia, Conseillère municipale (33)
HERVIEU Céline, Députée et conseillère de Paris (75)
HOEHLINGER François, Militant (75)
HUBERSON Nadia, Militante (FFE)
JOUSSELIN Valerie, Militante (37)
JOUVET Pierre, Député européen (26)
KERRICH Sarah, Conseillère régionale HDF, Président de groupe, 1ère fédérale du PS Nord et Secrétaire nationale (59)
KHARFALLAH Nadia, Co secrétaire générale de la fédération Haute Garonne / CN supplémentaire (31)
KHIROUNI Chaynesse, Présidente du département de Meurthe-et-Moselle (54)
KIBONGUI SAMINOU Corinne, Militante (41)
KIENZLEN Jonathan, Conseiller régional (94)
LAAL Samira, SN Handicap et inclusion (62)
LASNIER Philippe, CFCE, CA de HES LGBT (75)
LEON Nelly, Conseillère municipale (95)
L'HARIDON Louis, Porte Parole des Jeunes Socialistes, secrétaire de section de Cergy, adjoint au maire de Cergy (95)
L'HEVEDER Jerome, Adj au maire de Lamballe-Armor (vie associative) (22)
LOUVIERS Angèle, BN/CN (75)
MALAUSSENA François, militant (75)
MALMBERG Nathalie, Militante (51)
MARGOTTEAU Sébastien, Secrétaire de section (50)
MOUSSA Lotfi, SNA nouveaux adhérents (92)
MPONDO Grace, Ancienne Elue Municipale (60)
NARASSIGUIN Corinne, Secrétaire nationale à la coordination, sénatrice (93)
NAUD Estelle, Militante (75)
NDIAYE Marieme, militante (95)
NICOLAS Olivier, Secrétaire national aux Outre-mer (Guadeloupe)
NICOLLET Éric, Adjoint au Maire de Cergy (95)
ORAIN Frederic, Adjoint au maire (41)
PIC Ana, Députée (50)
PICARD Estelle, Membre du CN
PIDOUX Fanny, Membre du cn (45)
RAFOWICZ Emma, Députée européenne, présidente des Jeunes socialistes (75)
REALE Clarisse, Conseillère municipale (29)
RIDEL Chloé, Députée européenne (30)
RIOU Alexane, SNA ESR (75)
ROQUES Sophie, Adjointe au Maire de Marseille, Présidente d’hes LGBTI+ (13)
SABATIER Juliette, Adjointe au maire d'arrondissement Paris 13e (75)
SAMOUR Nicole, 1ere fédérale (52)
SANCHEZ Christine, militante (95)
SAULIGNAC Herve, Député (07)
SAUVAGE Maxime, 1er Adjoint au Maire du 20ème arrondissement de Paris (75)
SMADJA-FROGUEL Catherine, Déléguée des Français de l’étranger (FFE)
SOLER-ALCARAZ Alix, 1er secretaire fédérale (11)
SOUBELET Cécile, Secrétaire de section issy-les-Moulineaux (92)
TAJAMMAL Anzil, SNJS (59)
TRIGANCE Yannick, Conseiller régional , SN école collège lycée (93)
TROEGER Eva, Adjointe (22)
VANDECANDELAERE Margot, Militante (75)
VINCINI Sébastien, Président du Conseil départemental (31)
VIZIOZ BRAMI Camille, Élue du 9e arrondissement Paris (75)
WEBER Thiebaut, Secrétaire national (68)


 

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