Avec 130 parlementaires, les groupes Socialistes et apparentés de l’Assemblée nationale et Socialiste, Écologiste et Républicain du Sénat représentent la première force d’opposition au Parlement.
Réunis aujourd’hui à l’Assemblée nationale, à la veille de l’ouverture de la session ordinaire, nous faisons le constat d’une centralité retrouvée du Parlement et nous veillerons au respect de ses prérogatives.
Améliorer concrètement le quotidien des Françaises et des Français sera notre fil rouge. En coordination avec les autres groupes de la gauche et de l’écologie au Parlement, et en lien constant avec la société civile organisée, nous chercherons à bâtir une majorité républicaine pour chacune de nos propositions et utiliserons nos deux groupes pour faire avancer leur examen dans les deux chambres.
Nous porterons dans les prochaines semaines et les prochains mois des propositions qui permettront notamment de garantir l’égalité territoriale, particulièrement dans les Outre-mer, de vivre dignement de son travail, d’accéder à un logement abordable, d’agir en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, de lutter contre les déserts médicaux, de redonner des moyens à nos collectivités territoriales, de renforcer nos services publics, de développer une transition écologique ambitieuse et de protéger l’État de droit. La situation mondiale nous amènera à œuvrer sans relâche pour renforcer la position de la France et de ses alliés au service de la paix et du respect du droit international.
La semaine prochaine, les députées et députés socialistes défendront la censure du gouvernement de Michel Barnier. Au Sénat, les sénatrices et sénateurs s’opposeront fermement à une majorité sénatoriale devenue clé de voûte d’une équipe gouvernementale dont la porosité avec les mots et les idées de l’extrême-droite est de plus en plus patente. Sa nomination s’est non seulement faite au mépris du résultat des élections législatives de juillet, mais ses orientations aggraveront également la crise sociale et démocratique que nous connaissons.
Cet automne, l’examen des textes financiers sera pour nous l’occasion de porter des mesures de justice fiscale et de relancer la bataille de l’abrogation de la réforme des retraites.
En toutes circonstances, nous agirons dans le sens de l’intérêt général et en fidélité avec nos engagements, pour constituer l’alternance à la politique injuste mise en place depuis sept ans et être l’alternative à l’extrême-droite.