Lagny-sur-Marne, le 15 octobre 2020
Contribution pour le Congrès 2020 du Parti Socialiste Faire revenir la médecine en ville
La pandémie a braqué l’actualité sur la SANTÉ. Dans les hôpitaux : manque de matériel, de lits, de médecins, d’infirmières, de soignants ou aides-soignants, personnel de service. Mais qu’en est-il de la MÉDECINE DE VILLE ?
Pourquoi pouvons-nous affirmer que la médecine générale est en crise en France ?
En 1974 le Docteur Nobert BENSAÏD dans un livre intitulé « LA CONSULTATION » déclarait : « J’écris ce livre parce que la médecine générale est en crise et parce qu’elle risque de disparaître. »
Cinquante ans après nous y sommes : généralistes ou médecins spécialistes ont déserté nos villes et cet exode n’est pas que rural.
L’exercice de la médecine générale implique de vivre au milieu de la population pour y assurer les soins de premier recours. Le généraliste, qui est un soignant, doit faire en sorte que la santé générale d’une population soit la meilleure possible. Il connaît la population dont il partage la vie parce qu’il vit parmi elle.
La médecine de ville décharge les services d'urgence toujours plus débordés.
Actuellement, le système de soins n’a qu’une obsession : réduire les coûts. Mais comment expliquer qu’on accepte aujourd’hui qu’un patient âgé, pour consulter loin de son domicile, à l’hôpital, puisque tous les spécialistes y sont regroupés, se voit obligé de prendre un VSL (Véhicule Sanitaire Léger) pour s’y rendre, multipliant par deux le coût de chaque consultation.
Il faudrait donner plus de poids à la médecine de ville aux dépens de la médecine hospitalière.
Pour résoudre ce problème les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) fleurissent un peu partout sur le territoire mais encore faut-il les peupler de praticiens !
La coordination de la médecine de ville, du kiné, de l’infirmière..., et autres spécialisés permet de maintenir les patients et surtout nos ainés à domicile.
Un système de santé national devrait prendre en compte les besoins de la population dans chaque région et proposer les soins dont cette population a besoin.
Pour cela il faudrait salarier les jeunes médecins sortis de leurs études pour exercer dans ces centres de santé par exemple, car il leur est souvent difficile de s’implanter.
Enfin l’État doit décider ; conseiller, aider les communes à mettre à disposition des locaux adéquats pour y implanter les différentes disciplines médicales.
Signataires :
Dimitri MECHAIN Secrétaire de Section de Lagny-sur-Marne
Mickaël LÉON Trésorier de la Section de Lagny-sur-Marne
Patrick ROULLÉ Conseiller Municipal
Vincent FAILLE Conseiller Municipal
Yassene SLIMANE militant
Olivier HUZ militant
Marc PARAIRE Sympathisant