Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Maxime Sauvage, secrétaire national à la Jeunesse et aux Sports
Les Jeux de la 32e olympiade se sont achevés hier dans le stade olympique de Tokyo lors d’une cérémonie de clôture durant laquelle le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a transmis le drapeau frappé des cinq anneaux de l’olympisme à la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Organisés en pleine crise sanitaire et finalement fermés au public, les Jeux olympiques d’été de Tokyo n’auront ressemblé à aucun autre, avec des tribunes et gradins vides. La magie des Jeux a néanmoins opéré grâce aux quelque 11 000 sportives et sportifs répartis au sein de 206 délégations venant du monde entier. Rendez-vous désormais le 24 août pour vibrer de nouveau avec le début des Jeux paralympiques.
Le Parti socialiste tient à féliciter chaleureusement les sportives et sportifs de la délégation française. Avec 33 médailles, celle-ci n’a pas égalé le nombre de médailles obtenues aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro de 2016, mais nous ressortons de ces dix-sept jours de compétitions avec nombre d’images qui resteront dans les mémoires de tous les passionnés de sport, comme le contre du basketteur Nicolas Batum à la toute fin de la demi-finale contre la Slovénie ou les deux médailles d’or de Clarisse Agbégnénou en judo.
Mention spéciale aux équipes de France d’escrime et de judo pour leurs treize médailles, et aux équipes de France de basket-ball, handball, volley-ball et rugby à 7, qui nous ont fait rêver avec six médailles, récompensant de longs mois d’entraînement et leur passion de l’olympisme.
Nous sommes désormais entrés dans la 33e olympiade. Dans 1 081 jours, les Jeux olympiques de Paris 2024 débuteront, que nous espérons être les premiers JO post-covid.
Si les JO peuvent parfois susciter des oppositions du fait de leur « démesure », les engagements du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 pour des Jeux sobres et durables seront enfin l’occasion de mettre en adéquation cette fête du sport avec les défis de notre temps. Leur héritage devra profiter à toutes les Françaises et tous les Français, et notamment aux habitantes et habitants de Seine-Saint-Denis, département qui accueillera de nombreux équipements.
Il nous reste encore trois ans pour mettre nos sportives et nos sportifs dans les meilleures conditions pour cet événement. Au-delà, ces Jeux doivent également embarquer tous les pratiquants, les clubs, les bénévoles, les éducateurs et les dirigeants.
On ne peut, à ce titre, que regretter l’absence d’ambition du gouvernement depuis septembre 2017, date de l’obtention des Jeux, en la matière. Le démantèlement progressif et méthodique du service public du sport, la suppression depuis un an d’un ministère des Sports de plein exercice, ou encore l’abandon en rase campagne de la grande loi sport du quinquennat, en sont trois exemples parmi d’autres.
L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris doit, au contraire, s’accompagner d’un plan global de promotion et de développement du sport et de ses équipements dans notre pays, des cours d’école avec l’éducation physique et sportive au sport adapté dans les EHPAD, en passant par des installations sportives pensées pour être mixtes et inclusives. Il n’y a plus de temps à perdre.