Près de 4 décennies après son apparition, l’épidémie de sida n’est pas vaincue. Mais les chiffres de Santé Publique France sur les nouvelles contaminations, parus en novembre dernier, ont pu rendre optimiste. Avec une baisse de 7 % des contaminations, c’est une nouvelle que les associations et les structures mobilisées contre l’épidémie attendaient depuis des années.
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Mais ces chiffres soulignent aussi qu’il subsiste toujours des populations pour lesquelles la marge de progression dans l’accès à la prévention et aux dépistages reste importante. Pour lesquelles les progrès à faire dans l’accès aux soins demeurent essentiels.
La mobilisation des chercheurs et des médecins a permis aux traitements d’être plus efficaces. Si le gain de qualité de vie pour les personnes vivant avec le virus est réel, les traitements restent lourds, coûteux, et cette évolution ouvre de nouveaux défis, en France, en Europe et dans le monde.
Les socialistes ont remis à l’ordre du jour la lutte contre le VIH-sida dans les politiques de santé publique. Depuis janvier 2016, le ministère de la Santé permet ainsi la prescription et le remboursement de la Prep. Ce médicament destiné à prévenir les risques d’acquisition du VIH, intégré à un éventail de techniques de prévention, fait désormais partie des moyens efficaces disponibles en France pour lutter contre le virus.
Cette technique et toutes les autres (dépistage régulier, traitement d’urgence post-exposition, préservatif…) permettent de s’adresser à tous les publics et à des situations personnelles diverses afin de combattre précisément et efficacement l’épidémie.
Et, en la matière, l’action sanitaire et sociale de la puissance publique reste cruciale. Les collectivités locales, avec l’implication des élu·es et des services publics, sont un maillon déterminant pour la prévention et la lutte contre le VIH-sida. Les départements, avec les centres gratuits d’information, de diagnostic et de dépistage (CeGIDD), et les communes avec leurs centres de santé permettent un accès à l’information et au dépistage qui est primordial dans le combat contre le VIH-sida.
À Paris, Villeurbanne, Le Mans ou Sarcelles, en Seine-Saint-Denis ou en Gironde, dans les villes ou les départements où les socialistes sont en responsabilité, des actions fortes et des initiatives en lien avec le tissu associatif sont menées. Elles font la preuve de leur pertinence et de leur utilité : permanences dans les locaux publics des associations, aides financières aux associations, achat de préservatifs, aide à la création de centre de santé sexuelle, dispositif « au labo sans ordo » à Paris (qui permet un dépistage dans tous les labos parisiens sans ordonnance préalable)…
Toutes ces actions sont vitales et doivent aussi intégrer dans leur dimension la plus large la lutte contre les discriminations et contre les stigmatisations. Ce qui fera diminuer les contaminations, c’est aussi d’assurer plus de visibilité pour lutter contre la sérophobie…
Et parce que le combat pour améliorer les dépistages et la prévention n’est jamais fini, des évènements ont lieu dans toute la France, avec les associations, et notamment à Paris, ce dimanche 1er décembre. Les socialistes y répondront présent·es et appellent chacune et chacun à y participer.