La Force Tranquille ou le guide du confinement socialiste

Pour stopper la propagation du Covid-19, les Français sont désormais confinés chez eux. Une situation qui peut provoquer une angoisse supplémentaire à celle de la contagion. Passer du temps chez soi n’est ni nouveau ni anormal, mais jamais dans notre histoire, le gouvernement a décrété que chacun.e devait y rester pour une période aussi longue. La France n’est pas le premier pays à mettre en place de telles mesures. Alors que nous découvrons à peine les réalités de cette situation, nous avons la chance de disposer des expériences italienne, et chinoise, en termes de bien-vivre lorsqu’on est confiné. 

Nous rappelons que les consignes données par les autorités doivent être respectées. Se laver les mains, ne pas sortir de chez soi sauf pour les besoins nécessaires, limiter au maximum ses déplacements, se tenir à distance des autres personnes. Ce sont là des gestes de survie, dont dépend la santé de nos proches, des nos amis et de nos voisins. 

 

Comment limiter l’angoisse du confinement ? 

Tous ne sont pas égaux face à l’angoisse de l’enfermement. En Chine, ce sont surtout les jeunes adultes (de 18 à 30 ans), les personnes âgées et les travailleurs migrants qui ont été les plus sujets à des troubles psychologiques plus ou moins sévères. Sans surprise ce sont les personnes seules, isolées de leur famille, qui supportent le plus difficilement la situation. Les études montrent aussi que la peur se situe plus dans le fait de contaminer ses proches que d’être soi-même malade. 

Les conseils pratiques sont ainsi assez simples et évidents : il est nécessaire que soient accompagnées psychologiquement et moralement ces personnes dans l’épreuve du confinement. Cela signifie, réduire les facteurs de stress (manque de clarté dans la diffusion des informations, difficulté dans la distribution des ressources etc.), mais aussi communiquer, entre citoyens, entre proches, entre amis. On a la chance de disposer en 2020 de technologies avec lesquelles on peut se parler à distance, c'est le moment d'appeler votre mamie, votre tante ou les copains que vous voyez de loin en loin.



La France unie dans le confinement : les bonnes pratiques

Le télétravail n’est pas une situation facile. Le travail n’est pas seulement un moyen de subsistance : c’est un lieu de sociabilisation et de vie collective important et structurant de nos vies. Cela n’est donc pas sans influence sur notre équilibre psychologique. Il est donc important de garder contact avec ses collègues, y compris ceux avec qui l’on entretient des “liens faibles”. Un SMS, un mail, un appel : un moyen de se rappeler à l’autre, et d’effacer les différences. 

On peut aussi penser que le télétravail, par son aspect domestique, permet une plus grande souplesse. Sauf que la situation est par essence particulièrement anxiogène et angoissante. Il est donc inutile de rajouter à cela le stress généré par un emploi du temps mal géré, et un espace de vie désorganisé. Si c’est possible, il est donc conseillé de séparer l’espace de télétravail du reste du domicile, pour conserver cette rupture entre le lieu de travail et le lieu de vie. Si ce n’est pas possible, un simple changement de position, ou même d’agencement peut suffire à générer cette séparation nécessaire. 

 

Le confinement ou le chemin des idées

Rester chez soi donne aussi l’occasion de s’adonner à des activités que l’on laisse de côté en temps normal. Vous entendrez sûrement de nombreuses personnes vous conseiller des livres, des films, quelques fois des séries pour traverser en se cultivant cette épreuve. La culture est en effet notre meilleur alliée.

Les inégalités culturelles sont une réalité prégnante dans notre pays. Le cinéma, la lecture, les séries, mais aussi la télévision ou les jeux vidéos, sont dans leur ensemble et leur entièreté des éléments de notre culture. Tout le monde n’a pas accès aux mêmes ressources en fonction de sa situation sociale, néanmoins tous les conseils sont bons à prendre et à donner. Profitez de votre temps libre pour vous adonner à ce que vous aimer ou pour découvrir de nouvelles choses, bref, faites vous plaisir. Ne craignez pas de vous attaquer aux classiques, ou d'échanger vos goûts culturels avec vos enfants, parents, proches, vous développerez alors votre propre avis sur la question.

Rien de tel en outre, après avoir fini une oeuvre, de la recommander à d’autres, pour soi-même recevoir des recommandations : car si la culture c’est avant tout la joie de l’émotion ressentie en parcourant un ouvrage, c’est aussi le plaisir d’en discuter avec ses amis. N’hésitez ainsi pas à recommander à vos proches, mais aussi à l’heure des réseaux sociaux, à toutes celles et tous ceux avec qui vous communiquez des oeuvres culturelles que vous avez appréciez. Si l’on parvient, grâce à ce procédé, à démocratiser la culture si inégalement répartie en France, on aura montré que le socialisme est une idée qui fait son chemin.

Ne laissons pas passer cette occasion de réfléchir, de débattre, de discuter en famille sur notre avenir. La crise actuelle ne va pas éclipser les défis d’hier, ni s’estomper de la société lorsqu’elle sera passée. Nous aurons besoin, à sa sortie, de la politique, celle qui, alimentée par les idées, permet de résoudre les problèmes de la société. État-Providence, services publics, Europe, économie … Ces sujets sont, parmi bien d’autres au coeur de la prise de décision contre l’épidémie, mais aussi de la réflexion et de la construction du socialisme : c’est en les analysant dans ces jours de trouble que nous les rendrons plus forts demain. 

 

D'ailleurs, on vous donne rendez-vous sur dans nos stories Instagram et Facebook pour les conseils culture de nos secrétaires nationaux et de l'équipe du PS. 

 

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