– Vendredi 28 octobre 2022
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales
Ce dimanche 30 octobre, les Brésiliens sont appelés à élire leur président. Face au sortant raciste, sexiste et homophobe, aucune voix ne doit manquer à Lula pour qu’il concrétise le programme de justice sociale et écologique, qui avait déjà fait reculer les inégalités quand il présidait le pays de 2003 à 2011.
La corruption, le clientélisme, l’instrumentalisation de la religion, la diffusion des fake-news, ont généré une défiance dangereuse à l’encontre du système politique. La critique de la science a même coûté la vie à des centaines de milliers de victimes du Covid. Quand le seul profit a brûlé des forêts de l’Amazonie, poumon de la planète, d’une surface équivalente à la taille de la France hexagonale.
Nous espérons que les Brésiliens donneront une majorité forte à Lula, pour éviter toute contestation du résultat et les violences propres au camp de l’extrême-droite. Il est temps que le Brésil revienne dans le concert des nations respectueuses des droits humains, engagées dans la transition écologique et mobilisées dans le multilatéralisme de la paix.
Après ses victoires en Colombie et au Chili, le renouveau de la gauche en Amérique latine est la réponse aux ravages de la réaction conservatrice et du néolibéralisme. Le Parti socialiste, avec les socialistes européens et tous ceux qui dans le monde partagent l’exigence de la juste répartition des richesses et des pouvoirs, sera toujours aux côtés des Brésiliens, attachés au progrès et à la démocratie.