Lutte contre les violences faites aux femmes | Nos propositions

En novembre 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à faire de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat, il n’en a rien été. Le Grenelle porté par Marlène Schiappa a levé des espoirs qui ont été déçus.

En 2021, ce sont déjà plus de 100 femmes qui sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Il est urgent d'apporter une réponse ferme qui fasse que la peur change de camp !

À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violence faites aux femmes, notre candidate Anne Hidalgo publie dans Le Monde une tribune :

Lire la tribune

 

Nos propositions pour lutter contre les violences faites aux femmes

  • Accéder à la demande des associations qui exigent 1 milliard d’euros de l’État et renforcer leur rôle ;

  • Nous proposons de mettre fin à la correctionnalisation des crimes, prévue par la loi du 9 mars 2004 : un viol est un crime, le qualifier de délit revient à déconsidérer les victimes et à nier leurs droits, installe une justice qui n’est pas celle de tou·te·s et entretient l’impunité des violences sexuelles ;

  • Violences sexuelles : Mise en place d’un système de référent·e unique dès le signalement pour l’accueil et l’accompagnement de la victime dans toutes ses démarches ;

  • Mettre fin aux violences faites aux femmes passe par l’éducation, et en particulier l’éducation au consentement. Pour que les nouvelles générations entrent dans l’adolescence et la vie adulte en ayant intégré les notions de libre choix et de consentement, d’égalité des genres, nous proposons la mise en place d’enseignements spécifiques dispensés par des professionnels ;

  • Ouvrir davantage de places d’hébergement d’urgence. En janvier 2020, le groupe socialiste à l’Assemblée nationale préconisait la création de 2 000 places d’hébergement pour les victimes de violences conjugales.

  • Protéger les enfants en suspendant l’autorité parentale pour les personnes reconnues coupables de violences intrafamiliales ;

  • Mettre en place des formations dans tous les corps de métiers (médecins, policiers, psychologues, magistrats, travailleurs sociaux...) pour améliorer la prise en charge des victimes tout au long du parcours de sécurisation et enfin reconnaître la spécificité des crimes de genre ;
  • Créer des unités de police spécialisées et de magistrats spécialisés puis pérenniser l’existence d’un parquet dédié.

« C’est une révolution que nous devons entreprendre afin d’aboutir à une société sûre pour toutes. Il nous faut réveiller les consciences, donner la liberté d’agir à celles et ceux qui sont sur le terrain pour prévenir, tout mettre en œuvre budgétairement pour que plus aucune victime ne sente abandonnée par l’État, et enfin punir sévèrement et sans équivoque les criminels. »

Anne Hidalgo dans Le Monde, 25 novembre 2021

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