“Le compte n’y était pas”. Le gouvernement d’Emmanuel Macron a constaté hier qu’il n’était pas seulement minoritaire dans le pays, il est désormais minoritaire à l’Assemblée nationale.
Plutôt que retirer son injuste projet de réforme des retraites, le gouvernement a ajouté la brutalité démocratique à la brutalité sociale en ayant recours à l’article 49 alinéa 3 de notre Constitution.
Mobilisés depuis plusieurs mois pour faire échec à cette réforme, les députés des groupes parlementaire de la NUPES se sont engagés à utiliser tous les outils institutionnels à leur disposition.
Aujourd’hui, nous déposons une motion de censure transpartisane, qui sera portée par Charles de Courson, député du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT).
Si elle était adoptée, elle aurait deux effets : le rejet de la réforme des retraites et la chute du gouvernement.
Face à la tentative de coup de force du gouvernement pour imposer une réforme qui maltraite des millions de nos compatriotes, nous devons opposer notre détermination.
Voter cette motion de censure, c'est voter contre la réforme des retraites.
Jean-Marie Michel, Secrétaire fédéral PS Vaucluse