Pour la mise en place d'un revenu d'existence !

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Lundi 18 septembre, la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale commencera l’examen du projet de loi du gouvernement qui restreint l’accès au principal filet de sécurité de ceux qui n’ont plus rien : le RSA.

Ce projet de loi traduit notamment l’engagement de campagne du candidat Macron à un second mandat : l’obligation pour les allocataires du RSA de consacrer 15 à 20 heures par semaine à une activité.

Nous nous opposerons à cette réforme inspirée d’une philosophie libérale reportant sur le seul allocataire la responsabilité de son exclusion.

Dans une note publiée par la Fondation Jean Jaurès, nous révélons que la pleine mise en œuvre de la réforme coûterait 10 milliards d’euros par an. De ces nouvelles dépenses, nous ne voyons ni la trace dans le projet de loi, ni dans le budget pour 2024.

Outre ces 10 milliards de coûts, comment penser sérieusement qu’en l’état de l’économie française qui ne compte en réalité que 355 000 emplois vacants, l’ensemble des 1,9 million de foyers allocataires du RSA pourront retrouver un emploi grâce à cette réforme ?

Face à cette réforme injuste et non financée, les députés socialistes s’opposeront contre-projet à la main.

  • Nous proposons de consacrer un droit opposable à l’accompagnement, qui garantirait l’accès à une formation professionnalisante, à une solution de garde d’enfants, de transports publics, etc.
  • Nous proposons mise en place d’un revenu minimum d’existence. Ce revenu serait inconditionnel, automatique, revalorisé et ouvert aux plus de 18 ans.

Rendez-vous à partir de lundi.

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