Les députés socialistes mobilisés pour la mise en place d’un congé menstruel

Fatigue, crampes, spasmes, douleurs abdominopelviennes, maux de tête, ou encore vertiges, nausées et vomissements : les effets indésirables des règles douloureuses sont bien connus et particulièrement handicapants.

Face à des symptômes qui touchent nombre de femmes, les députés socialistes Fatiha Keloua Hachi, députée de Seine-Saint-Denis et Mickaël Bouloux, député d’Ille-et-Vilaine, ont engagé depuis plusieurs semaines une réflexion autour de l’inscription, dans le code du travail, d’un congé menstruel.

Nous lançons, dès la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, une série d’auditions avec des associations féministes, des syndicats, des entreprises, le milieu médical et des experts.

Nous souhaitons nous inspirer de l’Espagne, qui a adopté le 16 février dernier un projet de loi pour créer un congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses, devenant le premier pays européen à légiférer en ce sens.

Le 3 novembre 2022, le Parti socialiste avait également mis en place un congé menstruel qui prévoit que ses salariées pourront bénéficier d’un jour de congé mensuel supplémentaire sans délai de prévenance.

En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous affirmons qu’il est enfin temps de lever le tabou autour des cycles menstruels et de leurs conséquences physiques et mentales au travail.

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