Pour un dialogue apaisé et constructif avec les supporters et la création d’un véritable modèle français du supportérisme

Thème : Sport


Télécharger la contribution

 

Pour un dialogue apaisé et constructif avec les supporters et la création d’un véritable modèle français du supportérisme

 

NB : cette contribution s'inscrit en écho et en complément à celle portée par la commission nationale sport

 

Il y a quelques jours, le ministre de l'intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué d’éventuelles procédures de dissolution de plusieurs associations de supporters aux profils très différents, puis de cibler principalement deux d’entre elles d’abord, les Magic Fans et les Green Angels qui animent depuis des années le chaudron, le stade emblématique “des Verts” de Saint-Etienne. Nos parlementaires, emmenés par le député de la Haute-Loire, Pierrick Courbon, ont largement signé un appel en demandant un moratoire sur ces procédures de dissolution et à l’organisation d’Etats généraux du football.

 

Cette mobilisation aux côtés de l'Association nationale des supporters (ANS) a fait reculer le ministre de l’intérieur qui a finalement opté pour le dialogue avec le club de Saint-Etienne. Il faut se féliciter de cette désescalade. Mais il ne faut pas que cette mobilisation soit éphémère, elle doit marquer un intérêt durable et la participation des socialistes à l'émergence d’un modèle français du supportérisme.

 

***

La décision de Bruno Retailleau ne vient pas de nulle part. Elle s’inscrit dans la lignée de nombreux ministres et parlementaires qui, avant lui, ont privilégié vis-à-vis des supporters les coups de menton, les coups de com et au final les coups d'épée dans l’eau. Ce n’est pas en légiférant après chaque incident, pour répondre à une émotion, que l’on contribuera à faire diminuer le nombre d’incidents répertoriés dans nos stades - qui sont très largement minoritaires par ailleurs : 99% des déplacements se déroulent sans incident en France mais les arrêtés d’interdiction ou de restriction de déplacements se multiplient depuis leur création en 2011. La première saison, ils ont été utilisés trois fois. La saison dernière : plus de 270 fois. A l’origine, cette mesure ne visait que quelques matchs très compliqués à organiser, comme PSG/OM ou Lyon/Saint-Etienne, et qui nécessitent d’importants effectifs de police. Mais petit à petit, les préfets ont utilisé cette procédure de manière excessive.

 

Au-delà, la décision du ministre de l'intérieur est également caractéristique des a priori - et des instrumentalisations - attachés aux supporters. Celle-ci s'est pour certains figée dans les années 80, qui ont été marquées par des drames terribles sur fond de hooliganisme, dont celui du Heysel en 1985 (39 morts, plus de 400 blessés lors d’une finale de coupe d’Europe à Bruxelles). On se rappellera de la finale de La Ligue des Champions au Stade de France et de la manière dont furent montrés du doigt par Gérald Darmanin les supporters de Liverpool, accusés à tort d’être à l’origine du chaos au stade de France alors qu'ils n’en étaient que les victimes. Pour d'autres, cette figure du supporter correspond à un individu en perruque colorée, au visage grimé, excité et hurlant devant les caméras de télévisions à l'occasion des grandes compétitions sportives, sans oublier ceux qui les confondent avec les footix, supporters d’une ’équipe uniquement quand elle a le vent en poupe…

 

Cette décision enfin, est une négation de toutes les avancées qui ont pu être portées ces dernières années dans l'organisation du supportérisme en France. Elle privilégie une mesure collective et administrative au lieu de recourir aux mesures individuelles et judiciaires ; se coupe du relais de structures qui sont des interlocuteurs privilégiés pour animer les tribunes mais aussi pour structurer des activités dans le stade, l'organisation de déplacements en France et en Europe et qui contribue à la pacification des tribunes. Elle ne retient rien de l'histoire qui a montré que la dissolution était souvent une solution de facilité qui souvent aggravait la situation dans les stades et alentours. Elle oublie enfin que la liberté de s’associer est inscrite dans la loi, qu’elle est à valeur constitutionnelle et qu’elle ne peut être interdite à des supporters sans des raisons réelles et sérieuses.

 

Lancée à l'occasion du congrès du Parti socialiste à Nancy, cette contribution veut inviter notre parti et ses élues et élus, du Parlement aux collectivités que nous dirigeons en passant par les fédérations, à mieux prendre en compte la réalité des supporters, et à mieux les considérer dans l'action publique et à construire demain un véritable modèle du supportérisme à la française.

  

***

 

1- Sortir des stéréotypes et des représentations éculées. 

 

Pour déconstruire les a priori méprisants et condescendants attachés à l’image du supporter, nous pouvons compter sur les travaux récents de sociologues tels Ludovic Lestrelin, Nicolas Hourcade, Patrick Mignon qui renouvellent l'approche des tribunes qui ne sont plus des espaces occupés par une masse grégaire et uniforme mais par des groupes disposant de leur histoire, leur chant, leurs codes… Ils font notamment une large place au mouvement ultra qui a donné naissance à une catégorie de supporters qui soutient son club avec ferveur et de manière inconditionnelle. Le Parti socialiste aurait intérêt à auditionner et travailler avec ces sociologues pour mieux comprendre le vie des supporters en France et en Europe.

 

Les supporters habitent nos villes, nos territoires périurbains, nos quartiers ou nos campagnes. Ils sont membres d’une association loi 1901 et participent chaque semaine à l’animation dans les stades où ils mettent l’ambiance. Or, jusqu'à présent, les politiques publiques locales ignorent cette dimension. Les élus socialistes gagneraient à rencontrer les associations de supporters, non pour les récupérer, elles sont toutes très vigilantes de leur indépendance, mais pour mieux les connaître et entendre leurs propositions. 

 

2- Dialoguer plutôt que réprimer  

Changer de paradigme, passer d’une approche répressive à un dialogue serein

Dans les budgets des clubs, la part des recettes aux guichets est largement inférieure à celle versée par les sponsors et les télévisions, ce qui accrédite l’idée que les supporters comptent moins que les téléspectateurs. “La conséquence est que depuis plus de 20 ans, les supporters sont considérés comme des sous-citoyens” comme le rappelait la sénatrice socialiste Laurence Harribey lors d’un colloque organisé par le groupe parlementaire socialiste au Sénat.

 

Les politiques publiques en matière de supportérisme ont été de plus en plus répressives, entre 1992 et 2016, jusqu’à l’adoption de la loi Larrivé-Braillard en 2016 qui a accéléré le processus de rééquilibrage entre prévention et répression. Elle s’est notamment concrétisée par la création de l’Instance Nationale du Supportérisme qui a permis d’instaurer un lieu de dialogue entre les supporters, les instances sportives et les autorités publiques et par la mise en place du référent supporters. Le bilan de l’INS est souvent mal connu alors qu’il accumule les avancées réelles et sérieuses pour le supportérisme : tribunes debout, expérimentation de la pyrotechnie…

 

Il faut continuer de compléter l’arsenal répressif par des mesures préventives : meilleur suivi des groupes à risque ; formation des acteurs de la sécurité ; renforcement du dialogue avec les associations de supporters : autant d’outils sur lesquels nous devons nous appuyer pour finalement changer de paradigme en ce qui concerne la perception et la gestion des supporters.

  

3- Consolider et continuer de faire évoluer l’approche du supportérisme au niveau national

L'Instance nationale du sport doit être reconnue et respectée comme le lieu privilégié du dialogue avec les supporters. Nos élus qui siègent dans cette instance - aujourd’hui Laurence Harribey, Karim Zyadi - doivent y contribuer par leur présence, leur contribution à l’ordre du jour…

 

La lutte contre les discriminations au sein des stades ne doit pas reposer sur la répression. Le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie ne sont pas des opinions mais des délits, ils doivent être sanctionnés. Toutefois, n'oublions pas que les seules mesures répressives seront insuffisantes. Elles négligent que pendant des années on a toléré dans les stades des propos qui aujourd’hui ne sont plus tolérables, et tant mieux parce qu’elles peuvent être blessantes. Mais ces mesures doivent en amont s'accompagner d'une montée en puissance des mesures préventives tels que des moments de sensibilisation, de formation comme préalables à l'évolution profonde des mentalités, à la compréhension des mesures et au temps du changement. Par ailleurs, dans tous les stades, si une personne est victime de racisme ou de harcèlement, elle doit être prise en charge par des personnels formés.

 

Les sanctions doivent être individualisées pour éviter de sanctionner injustement tout un stade. C'est par cette approche individualisée que des sanctions fermes et sans concession pourront répondre à des faits particulièrement graves comme les violences ou les propos racistes et antisémites. En France, on sanctionne de la même manière ceux qui ont commis des actes répréhensibles et ceux qui n’ont rien fait. Il faut identifier les fauteurs de troubles et être capable de les interdire individuellement de stade. La France est particulièrement en retard en la matière. A l'heure actuelle, environ 200 personnes sont interdites de stade en France. Selon Thibaut Delaunay, commissaire et chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), 1200 personnes sont interdites de stade en Belgique et plus de 3 000 en Angleterre.

 

L’expérimentation des déplacements en train doit devenir une réalité. Elle permettrait dans certains cas d'organiser des fanwalks, ces derniers mètres pour gagner le stade sont alors organisés dans la rue, encadrées et beaucoup plus sécurisantes. Force est de constater qu'elle n'a toujours pas débuté, alors qu'elle permettrait d'optimiser l'emploi des forces de l'ordre, fortement mobilisées pour sécuriser le parcours entre le dernier moyen de transport et le stade.

 

La mise en œuvre d'une circulaire visant à uniformiser et à faciliter l'organisation des matchs par les préfectures - une proposition formulée par Laurence Harribey également. “Elle viendrait expliciter le rôle des référents supporters (ces salariés des clubs chargés de la relation avec les supporters) au préfet et au directeur de cabinet, et rendrait systématique la présence des référents supporters aux réunions préparatoires”. Cette circulaire doit s'accompagner d'un renforcement du rôle des collectivités locales dans la préparation des matches, les maires et les élus locaux étant responsables de l'ordre public, et souvent propriétaires des infrastructures.

 

L’expérimentation du « policier référent supporters visiteurs » doit progressivement être généralisée pendant les déplacements, en ciblant les profils qui pourraient occuper ce poste. Cette expérimentation innovante est un outil supplémentaire en matière de prévention, d’anticipation et de dialogue avec les supporters, évitant ainsi que les préfectures prennent dans l’urgence des décisions souvent plus restrictives que les préconisations de la DNLH. Le sport étant le miroir de la société, nous devrons également être attentifs à ce que la violence ne se reporte pas sur les divisions inférieures, notamment au niveau amateur.

Le colloque sur « le supportérisme de demain » organisé au Sénat le 11 mars 2024 a permis de montrer qu’il manquait un maillon dans le processus, et qu’il s'agissait de celui de la justice. Un substitut du procureur aujourd'hui a bien des urgences à gérer et la dimension prévention d’un match ne peut pas être sa priorité. Pour y remédier, nous proposons la création d’un “substitut du procureur référent” qui serait spécialisé sur les questions liées au supportérisme et qui donnerait ainsi  toute son efficacité à la sanction individualisée.

 

Proposer le mise en place d’une charte d’engagements réciproques qui reconnaisse les libertés et les droits des supporters, tout en l’accompagnant d’un certain nombre de devoirs et de responsabilités. Il faut éloigner la menace d’une interdiction systémique des déplacements qui restreint le droit de se déplacer des supporters et dont les arrêtés préfectoraux sont trop souvent infondés et dénoncés avec succès au Tribunal administratif. Et pendant ce temps, en Europe, des milliers de supporters voyagent chaque weekend pour vivre leur passion.

Il y a une certaine incompétence des autorités, préfectorales ou sportives, dans la gestion des flux de supporters. Et d’autre part, une forme de mépris pour le supporter qui conduit à une seule réponse : l’interdiction, la sanction, la répression. Il y a besoin de changer de paradigme. Le supporter doit être respecté et considéré comme un acteur à part entière du sport et comme un partenaire. Il faut que les préfectures, les clubs et les supporters travaillent davantage à la préparation des matches.

Les autorités doivent s'adapter aux évolutions sociétales qui touchent également nos tribunes. Les ultras, porteurs de l'histoire d'un club, témoins privilégiés des évolutions territoriales, doivent être au centre du supportérisme de demain. Nous le disons sans ambage : nous devons collectivement prendre notre part de responsabilité pour créer un nouveau modèle de supportérisme à la française.

 

Intégrer les supporters dans la gouvernance du football, et donc dans les discussions autour des droits TV et de la programmation des matches afin que l’on renouvelle pas la mauvaise expérience de cette année. Concrètement, il a été discuté et décidé pour la saison 224-2015 que les rencontres de Ligue 2 se joueraient exclusivement le week-end, mais sans que les supporters en soient informés. Alors qu'ils avaient déjà acheté des abonnements pour se rendre au stade, 8 des 9 rencontres ont été décalées au vendredi et au lundi soir. Il y a de fait des supporters qui ont acheté un abonnement qu'ils n’ont pas pu utiliser, et ceux qui avaient prévu d'organiser des déplacements n’ont pas pu le faire.Il y a donc un problème de forme, qui est que l'on a changé les règles sans prévenir les supporters, et un problème de fond, qui est de clairement privilégier la couverture télévisuelle des matches à l'accueil des supporters dans les stades. Alors que la valorisation du football français débute dans les stades.

 

Poursuivre, au sein de l’INS, l’intérêt pour le développement de supportérisme dans d’autres sports que le football.  

 

A l’échelle européenne, autour de Football supporters Europe, réfléchir à la création d’une Instance européenne du supportérisme ; favoriser la rencontre entre associations de supporters issus de différents pays européens, partager des expériences, et mutualiser des formations.

  

4- Faire du dialogue un outil au niveau local

Le rôle des référents supporters doit être renforcé et institutionnalisé pour en faire un maillon essentiel. Ils doivent avoir une reconnaissance encore plus importante dans certains clubs pour au regard de leurs liens avec les pouvoirs publics, en premier lieu les préfectures, surtout que leur statut reste précaire. En Allemagne et en Suède, aux côtés du référent supporters qui est salarié du club, on trouve des Fanprojekte, financés à parts égales par les autorités locales et fédérales et par la DFB, et portés par des travailleurs sociaux détachés auprès des clubs, qui réalisent un travail préventif et jouent le rôle de médiateur entre les fans les plus radicaux, les clubs et les autorités locales et policières.

 

Généraliser les déplacements en train et les Fan walks vers le stade. L’arrivée des supporters est à l’origine de nombreux incidents car les supporters se croisent à cette occasion et s’affrontent. Il nous faut changer le parcours entre le dernier moyen de transport et le stade, avec les fan walks qui permettent de savoir où sont les supporters et de mieux les encadrer, et développer davantage les déplacements en train, écologiques, qui facilitent la sécurisation.

 

Favoriser le caractère inclusif de la venue au stade. Il s’agit de permettre aux supportrices et aux personnes en situation de handicap de vivre leur passion sereinement. Cela pourra passer par une meilleure prise en compte de la desserte en transport, la présence de rues éclairées aux abords, la qualité des cheminements, l’adaptation des services ainsi que la signalétique dans l’enceinte du stade. Face aux faits de violences faites aux femmes au sein des stades, il faut encourager les clubs à prendre au sérieux les signalements, à former leurs personnels aux violences sexistes et sexuelles (VSS), à sanctionner par des mesures d’interdiction commerciale de stade les agresseurs reconnus et à mettre en place des campagnes de sensibilisation pour faire cesser ces violences. La formation aux VSS doit aussi concerner les stadiers, ces agents aident les organisateurs de matches ou la direction du stade à faire appliquer le règlement du stade et assurer la sécurité des spectateurs. Il faut aussi que les fouilles des supportrices et ces supporters soient mieux encadrées, alors que les plaintes pour agressions sexuelles se multiplient.

  

 Des propositions concrètes pour le Parti socialiste :

  • Assurer une présence assidue au sein de l’Instance nationale du supportérisme (nous y avons deux représentants à ce jour) et rendre compte chaque année des travaux qui s’y déroulent.
  • Prévoir chaque année une rencontre de nos élus locaux avec les associations de supporters de leur commune - ou qui soutiennent le club de leur commune.
  • Organiser un groupe de travail réunissant les maires des communes dont les clubs engendrent la présence de supporters dans les stades.
  • Développer au niveau européen, via le Parti socialiste européen (PSE) un réseau d’élus intéressés par les questions liées au supportérisme

 

En 30 ans, les supporters se sont rendus indispensables. Ils ont transformé l’atmosphère des stades, mais aussi le fait même d’être supporter. Ce sont à leur manière des militants très visibles, impliqués et revendicatifs dans le stade mais aussi des acteurs de la vie de la cité, à travers des actions de solidarité et d'entraide - comme on a pu le voir au temps du covid ou lors d'événements dramatiques (effondrement d’immeuble, inondations…). 

 

Il est temps d'établir le dialogue apaisé et constructif avec les supporters et la création d’un véritable modèle français du supportérisme. Les socialistes peuvent y prendre toute leur place.


Contributeur.ices :

Richard Bouigue, codirecteur de l'observatoire du sport de la Fondation Jean-Jaurès, Premier adjoint à la Mairie du 12e, membre de la commission nationale sports

et

Laurence Harribey, sénatrice de la Gironde, membre de l'Instance nationale du supportérisme (INS), membre de la commission nationale sports (33)

 

Premiers signataires :

 

Corinne Narassiguin, sénatrice de Seine-Saint-Denis, secrétaire nationale à la coordination du parti, membre de la commission nationale sports (93)

 

Pierrick Courbon, député de la Loire, membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, conseiller départemental (42)

 

Emmanuel Grégoire, député de Paris, conseiller de Paris, membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation (75)

 

Sébastien Vincini, président du département de la Haute-Garonne, secrétaire national (31)

 

Régis Juanico, conseiller départemental de la Loire, député honoraire, expert en politique publique sportive, membre de la commission nationale sports (42)

 

Emma Rafowicz, députée européenne, vice-présidente de la commission culture du Parlement européen, Présidente des Jeunes Socialistes, membre de la commission nationale sports (75)

 

Maxime Sauvage, secrétaire national aux sports et aux grands évènements sportifs, Premier adjoint à la Mairie du 20e, animateur de la commission nationale sports (75)

 

Maxime Des Gayets, secrétaire national à la prospective, conseiller régional d’Ile-de-France, membre de la commission nationale sports (75)

 

François Briançon, Premier secrétaire fédéral de la Haute-Garonne, membre Bureau National, ex-maire-adjoint au sport de Toulouse (31)

 

Clovis Cassan, maire Des Ulis, vice-président de la communauté d'agglomération Paris-Saclay, membre de la commission nationale sports (91)

 

Rémi Cardon, sénateur de la Somme, porte-parole du Parti socialiste, conseiller municipal de Camon (80)

 

Tristan Foveau, Premier secrétaire fédéral du Finistère, conseiller départemental, adjoint au maire de Brest en charge du quartier de l’Europe et vice-président de Brest Métropole (29)

 

Arthur Delaporte, député du Calvados, secrétaire national au travail et à l’emploi, porte-parole du groupe des députés socialistes et apparentés (14)

 

Baptiste Maurin, adjoint au maire de Bordeaux, conseiller délégué à Bordeaux Métropole, conseiller régional de Nouvelle Aquitaine (33)

 

Jean-Jacques Lozach, sénateur de la Creuse, membre de la commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport, conseiller départemental de Bourganeuf, membre de la commission nationale sports (23)

 

Vincent Duchaussoy, premier secrétaire fédéral de Seine-Maritime, conseiller municipal Déville lès Rouen membre de la commission nationale sports (76)

 

Bertrand Cavalerie, Secrétaire national, Premier secrétaire fédéral de l’Aveyron, Premier adjoint de Capdenac, conseiller départemental (12),

 

Mathieu Hazouard, adjoint au Maire de Bordeaux en charge du Sport, conseiller régional Nouvelle-Aquitaine, membre de la commission nationale sports (33)

 

Éric Thomas, adjoint au maire de Tours délégué aux sports, membre de la commission nationale sports (37)

 

Mathieu Delmestre, membre titulaire du Bureau national des adhésions, co-secrétaire de la section Philippe Farine - Paris 12e, adjoint la maire du 12e en charge des transports et des mobilités (75)

 

Estelle Picard, membre du Conseil national, membre de la commission nationale sports (79)

 

Karim Zyadi, Conseiller de Paris délégué au sport de proximité, membre de l’Instance nationale du supportérisme, membre du Conseil national et de la commission nationale sports (75)

 

Jérôme Durain, sénateur de Saône-et-Loire, conseiller régional Bourgogne-Franche-Comté,

 

Yannick Trigance, secrétaire national à l’école, au collège et au lycée, membre du Conseil national, conseiller régional d’Ile-de-France (93)

 

Simon Blin, animateur Fédéral des Jeunes socialistes du Lde oir-et-Cher, membre de la commission nationale sports (41)

 

Romain Blachier, vice-président de Lyon la Duchère, membre de la commission nationale sports (69)

 

Ernestine Cissé, membre de la commission nationale sports (91)

 

Alain Delmestre, secrétaire national adjoint à la transition énergétique, membre de la commission nationale sports (75)

 

Frédéric Orain, adjoint au maire de Blois (41)

 

Adrien Gérard, secrétaire national adjoint aux droits LGBTQI+ (54)

 

Tiphaine Kerdranvat, section Philippe Farine - Paris 12e (75)

 

Baptiste Lebon, membre de la commission nationale sports (63)

 

Éric Zuccarelli, trésorier de la section Philippe Farine - Paris 12e (75)

 

Fabienne Stochement, co-secrétaire de la section Philippe Farine - Paris 12e (75)

 

Luc Charpentier, secrétaire de la section de Decazeville, secrétaire fédéral (12)

 

Pascal Nicolotti, section de Millau - Gérard Deruy (12)

 

Brigitte Marciniak, membre titulaire de la Commission nationale des conflits (CNC), membre de la commission nationale éducation (16)

 

Mehdi Chalah, membre de la commission nationale sports (59)

 

Guillaume Stochement, section Philippe Farine - Paris 12e (75)

 

Pierre Moal, militant à la fédération du Finistère (29)

 

Fanny Pidoux, membre du Conseil national et de la commission nationale sports (45)

 

Fatiha Keloua-Hachi, députée de Seine-Saint-Denis, présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation (93)

 

Pierrick White, trésorier fédéral de la Haute-Marne, membre de la commission nationale sports (52),

 

Christophe Proença, député du Lot, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, conseiller départemental, membre de la commission nationale sports (46),

 

Mathieu Klein, maire de Nancy, président de la Métropole du Grand Nancy, secrétaire national aux conventions (54),

 

Alexane Riou, secrétaire nationale adjointe à l’enseignement supérieur et à la Recherche (75),

 

Roger Vicot, député du Nord, copilote de la convention nationale sécurité et prévention (59),

 

Isabelle Rocca, secrétaire nationale adjointe à la société numérique, adjointe à la maire du 12e aux affaires scolaires, des nouveaux apprentissages, de la parentalité et de la famille (75),

 

Alex Gerbaud, fédération de la Haute-Vienne (87) 

 

Jean Paul Jeandon, maire de Cergy, président de l’agglomération de Cergy Pontoise (95),

 

Alain Fauconnier, ancien sénateur, maire honoraire de Saint-Affrique (12),

 


Télécharger la contribution

Veuillez vérifier votre e-mail pour activer votre compte.