Thème : Lutte contre le racisme et l'antisémitisme
Soyons clairs : l’offensive de l’extrême droite à travers le monde est avant tout et surtout une attaque contre les valeurs humanistes et contre le projet d’égalité qui en découle.
I. Le racisme et la xénophobie, chevaux de Troie d’un projet contre la démocratie et contre le peuple
Cette offensive, bien que menée avec l’argument de la défense des classes populaires, bénéficie du soutien bruyant et affiché de nombreux milliardaires, à l’instar de Musk. La contradiction n’est qu’apparente. Car, pour Musk et les siens, la stratégie est claire et elle se marie parfaitement avec celle de l’extrême-droite : contre la régulation démocratique, contre la redistribution des richesses, pour un enrichissement sans limites et contre le partage du pouvoir politique, les gagnants du réagencement du capitalisme veulent s’affranchir de toute limite à leur puissance en livrant à la vindicte publique des catégories réduites au statut d’os à ronger jeté au peuple.
Le « peuple », qui ne les intéresse que dans la seule mesure où il devient une masse à agir contre l’édifice démocratique et social, sera privé de justice sociale et de participation politique effective, sauf sur le mode plébiscitaire de la validation des projets les plus destructeurs de droits, de délibération et de redistribution. Mais, en contrepartie, on abandonnera à sa haine réputée salvatrice les catégories minorisées : les noirs, les Arabes, les musulmans, les étrangers, les personnes LGBT, les femmes, les plus pauvres que soi et, quelques saluts nazis ne le rappellent que trop, les Juifs…
Bref, les ultra-riches de ce monde ne se contentent plus d’accaparer la majeure partie des richesses : renouant avec la brutalité capitaliste des « barons voleurs » américains de la fin du 19ème siècle, ils veulent à présent supprimer toutes les limites à leurs désirs et leurs envies. Et peu importe s’il faut pour cela bousculer voire liquider l’héritage démocratique, détruire la planète ou briser des vies humaines.
Pour arriver à leurs fins, les ultra-riches et l’extrême-droite déversent de la haine depuis des années dans le débat public contre des millions de personnes qui n’ont pour seul tort que celui d’avoir quitté leur pays de naissance ou d’avoir un genre, une orientation sexuelle ou une couleur de peau qui ne serait pas la bonne.
A l’heure où Donald Trump, l’un des grands visages politiques et institutionnels de cette offensive oligarchique, cherche ostensiblement à s’appuyer sur les extrêmes-droites du Vieux Continent pour fracturer l’Union européenne et à piller l’Ukraine en s’alliant avec Poutine, le débat public dans notre pays est proprement affligeant.
Comment, face à une situation aussi grave et à une offensive aux objectifs aussi limpides, en sommes-nous réduits à subir des débats sénatoriaux aboutissant au vote d’une loi interdisant aux personnes en situation irrégulière de se marier dans notre pays ?
De même, alors que les 15% les plus pauvres en France n’ont pas vu leurs conditions de vie s’améliorer depuis presque 10 ans, nous subissons de faux débats sur la « défense » de la liberté d’expression - portés par l’extrême-droite mais relayés bien au-delà des seuls rangs de ces maîtres en censure - qui ne visent qu’à ajouter davantage de haine dans l’expression publique.
En outre, alors que des millions de personnes vivent moins bien parce que discriminées en raison de leurs origines, le Ministre de l'Intérieur et celui de la Justice s’adonnent à une surenchère verbale quotidienne contre les immigrés et les pays dont ils sont originaires.
Enfin, que dire de la complaisance politico-médiatique de plus en plus affichée à l’endroit des personnalités du RN alors même que ce parti démontre chaque jour que son projet est un projet de destruction des principes sur lesquels la République est assise, et notamment celui de l’égalité ?
II. Pour les socialistes, la nécessité d’une parole claire et éclairante
Face à ce constat, nous, socialistes, devons éviter de nous définir en fonction des humeurs du moment ou de ce que nous analyserions comme le barycentre des analyses, projets et passions qui agitent le champ des questions de racisme, d’antisémitisme et de discriminations. Notre rôle est de déployer un projet en mettant en dynamique la société autour de celui-ci. Il nous faut donc énoncer une parole claire et éclairante.
En premier lieu et à rebours de la parole devenue omniprésente de Bruno Retailleau, il nous faut réaffirmer que l’immigration est une chance et un besoin pour notre pays qui doit s’accompagner d’une véritable politique publique d’intégration par le renforcement de l’apprentissage de la langue, par l’accompagnement à l’emploi ou par la régularisation des travailleurs sans papiers.
Il nous faut aussi réaffirmer qu’il n’y a pas à choisir entre la lutte contre le racisme d’un côté (dont certains mauvais génies voudraient exclure les Juifs) et la lutte contre l’antisémitisme de l’autre (dont d’autres mauvais génies expliquent que cela nécessiterait une mise sous surveillance – si ce n’est en accusation - des arabo-musulmans). Ces postures sont contraires à la tradition jaurésienne dont nous nous réclamons et ne peuvent que nous condamner à de terribles impasses électorales. De la même manière, il faut réaffirmer que la laïcité telle que définie par la loi de 1905 est un des fondements de notre modèle républicain. D’autant que, loin de son utilisation comme un paravent derrière lequel cacher son racisme et son rejet des musulmans, elle permet de fortifier ce qui nous rassemble plutôt que d’agiter ce qui nous divise.
Il nous faut entendre le traumatisme que représente pour les Juifs la montée de l’antisémitisme dans notre pays et la honte que représente pour la gauche toutes les tergiversations de fractions de notre famille politique dans la condamnation des manifestations de cette vieille haine toujours prête à ressurgir. Sans être dupe de l’utilisation de l’argument de la lutte contre l’antisémitisme à des fins réactionnaires, le Parti socialiste doit permettre à la gauche de retrouver le magistère moral qu’elle détenait dans le refus de ce fléau qui fut un carburant à la dévastation de notre continent. Quand l’extrême-droite, en toute hypocrisie mais hélas avec un certain succès, se présente comme la championne de la protection des Juifs, la gauche doit s’interroger.
Il nous faut également être conscients - et donc dénoncer - que le débat public est insupportable pour nombre de nos concitoyens, quotidiennement stigmatisés par un nombre de plus en plus important de médias (à commencer par des médias du groupe Bolloré), de partis politiques et d’intellectuels. A cet égard, les récents propos du philosophe Pierre Manent, expliquant qu’il faut limiter le nombre de musulmans en Europe, sont significatifs de ce qu’une partie croissante d’intervenants dans les débats publics s’autorisent.
Nous devons également avoir la lucidité d’affronter les conséquences ici et maintenant de notre passé colonial mais de telle sorte à éviter un double écueil. Le premier de ces écueils est le raidissement républicain - naguère notamment incarné par le Printemps républicain - d’où suinte beaucoup de surplomb, de déni et de malveillance. Le second de ces écueils est un gauchisme mal digéré qui se montre gêné aux entournures devant les courants qui dérivent parfois vers un identitarisme mortifère et qui se révèle inapte à lier lutte contre le racisme et lutte contre l’antisémitisme.
Enfin, il faut arrêter de segmenter nos luttes. Il n’y a pas à choisir entre la lutte contre les inégalités sociales d’un côté et la lutte antiraciste de l’autre. Le progrès de l’égalité sociale et le progrès dans l’égalité en raison de ses origines sont des combats qui se nourrissent mutuellement et qui procèdent de la même logique de justice et d’émancipation que nous devons porter comme un impératif dans nos combats.
Cette parole claire et éclairante est traversée d’un impératif stratégique autant qu’éthique : face aux fractures qui traversent notre société, il est de notre responsabilité de tenir un discours en mesure d’entraîner dans une dynamique commune - celle de l’affirmation de l’égalité - toutes les classes et tous les groupes qui ont besoin du socialisme.
III. Les conditions de notre crédibilité
Pour que cette parole soit entendue, elle doit aussi se décliner en mesures concrètes, fortes et lisibles, permettant de contribuer à passer outre les déceptions que le parti, dans l’exercice du pouvoir, a créées sur ces sujets :
- Un plan ambitieux de lutte contre les discriminations raciales, alors que notre pays se caractérise par la quasi-absence de condamnations pénales dans ce domaine. Sans prétendre à l’exhaustivité, un tel plan pourrait passer par l’interdiction d’accès aux marchés publics des entreprises condamnées pour une discrimination à l’embauche ou dans le déroulement de carrière, le renforcement des moyens de contrôle du Défenseur des droits, la nomination de référents dédiés à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations dans les entreprises ou encore une réorganisation des services judiciaires ainsi qu’une formation robuste des magistrats en charge des discriminations.
- Une rupture avec la logique répressive qui frappe aujourd’hui, sous de multiples formes, les jeunes d’origine immigrée ou ultramarine vivant dans les quartiers populaires. Il ne s’agit pas de faire “moins” de sécurité mais de ne pas confondre “sécurité” et “contrôle des populations”. Cette ambition passe par une profonde révision de la philosophie de la sécurité publique : retour de la police de proximité, formation des policiers et amélioration substantielle de l’encadrement de ces derniers, restriction du champ des amendes forfaitaires qui aujourd’hui bouchent trop souvent l’avenir de jeunes à l’endroit desquels elles sont devenues un moyen de pression et la promesse de dettes et de casiers judiciaires.
- L’affirmation d’une ambition retrouvée pour l’école. Outre le fait de retrouver une Ecole qui s’appuie sur ses personnels enseignants plus qu’elle ne s’en méfie, il faut en premier lieu le renforcement de la mixité sociale par l’instauration d’objectifs obligatoires pour l’ensemble des établissements publics et privés sous contrat. Il nous faut ensuite mener une action résolue contre le décrochage scolaire à l’adolescence, notamment dans les quartiers les plus défavorisés afin de redonner du sens à l’égalité des chances. Ce sont des conditions minimales pour que notre Ecole retrouve pleinement sa mission d’émancipation et cesse de s’égarer dans la voie d’une sélection dont le renforcement a été la clé de voûte des politiques d’éducation mises en place par les gouvernements macronistes.
- Retrouver une vision clarifiée de notre approche de l’immigration en assumant que cette dernière est une nécessité pour le développement de notre pays, qu’elle est amenée à augmenter du fait du développement de l’Afrique (à rebours des représentations habituelles) et qu’il nous faut retrouver le chemin du progrès des droits à l’endroit des immigrés. C’est sur ces bases qu’il faut régulariser les travailleurs sans papier et mettre un terme à la précarisation continue de ces personnes. Il faut également demander des filières légales d’immigration qui soient en lien avec les besoins du tissu économique français et mettre fin à la suspicion systématique d’insincérité quand un étranger ou une étrangère souhaite rejoindre son conjoint en France. Il faut par ailleurs revenir sur tous les durcissements de la législation à l’endroit des étrangers et de leurs enfants qui ont été instaurés sous les gouvernements qui se sont succédé depuis 2017 (durcissement de l’octroi de titres de séjour, retour de la “double peine”, remise en cause rampante du droit du sol…). Il faut enfin réaffirmer notre souhait de rendre possible le vote des étrangers aux élections locales.
Enfin, pour que cette parole soit entendue, le Parti socialiste doit s’ouvrir. Depuis trop longtemps, nous n’avons pas vu de personnes issues de la société civile, qui incarnent ces combats dans la société, rejoindre les rangs du parti.
C’est pourtant aussi cela qui a fait la force du Parti socialiste dans les années 1970 et 1980. Nombre de figures d’alors avaient eu un engagement syndical, des fonctions associatives ou incarnaient des combats. Pensons à Robert Badinter - qui avait dédié une partie de sa carrière d’avocat à l’abolition de la peine de mort - ou à Gisèle Halimi, grande figure du féminisme qui fut élue députée socialiste en 1981. Des efforts réels avaient été faits pour faire entrer à nouveau dans le parti la jeunesse, ses luttes et ses aspirations. Des courants politiques associés à des combats anticoloniaux - il n’est qu’à penser aux anciens du PSU - avaient été accueillis. Ce n'est plus le cas aujourd’hui.
Or, sans ancrage professionnel ou sans combat identifié, peut-on sérieusement, en tant qu’élu de la République ou du parti, prétendre représenter les classes sociales et tous les groupes minorisés dont l’émancipation et l’épanouissement sont les raisons d’être de notre famille politique ? Car, sans relation organique avec notre milieu, sans connaissance intime des combats dont nous aspirons à être le débouché politique, sans cadre construit d’analyse politique, comment pense-t-on pouvoir agréger suffisamment de groupes dans la société pour construire une coalition majoritaire ?
C’est aussi en se réouvrant à la société civile que le parti pourra entrer de nouveau en résonance avec les millions de citoyens qui la composent.
C’est en “ouvrant les portes et les fenêtres” que nous aurons aussi une capacité renouvelée à démystifier le RN dans toutes ses dimensions.
Sur le fond programmatique en montrant, par exemple, que son projet de réforme de la Constitution constitue le plus grave recul des droits depuis la période de Vichy. Car, oui, ce projet vise à annuler les garanties d’égalité contenues dans le bloc de constitutionnalité et donc à faire en sorte que la République ne soit plus la République.
Mais également sur une réalité qu’il nous faut être capable d’énoncer avec force et avec constance : l’extrême-droite, qui court ventre à terre aux appels de Poutine et de Trump, est faible avec les puissants et forte avec les faibles. Alors que notre souveraineté et notre démocratie sont mis en danger par des régimes oligarchiques qui œuvrent à la destruction de l’héritage révolutionnaire de l’égalité, l’extrême-droite, bien loin de défendre la Nation ou le Peuple, a pour projet la promesse d’une curée contre les étrangers et leurs enfants afin de détruire la Nation et de duper le Peuple.
Oui, c’est bien en ouvrant les portes et les fenêtres que cela pourra être utilement dit car il nous faut la force de la société, de la jeunesse, des millions d’hommes et de femmes qui œuvrent à l’émancipation pour que ces paroles soient élaborées, portées et incarnées avec toute la puissance que nécessitent les dangers qui nous guettent.
Contributeurs :
Etienne Allais (59) Membre de la CNC, militant antiraciste ;
Philippe Kerauffret (66) SF ;
Bernadette Sopo (59) Ancienne Maire de la Sentinelle / sec.sec. de la Sentinelle ;
Medy Labidi (93) Adjoint au Maire de Noisy-le-Sec, secrétaire de section de Noisy-le-Sec ;
Colombe Brossel (75) Sénatrice et Membre du CN ;
Mathieu Hanotin (93) Maire de Saint-Denis ;
Nadège Azzaz (92) Maire de Châtillon ;
Patrick Kanner (59) président du groupe socialiste au Sénat ;
Imane Maniani (51) Membre du BNA ;
Emeric Lavitola (24) 1er Fédéral de la Dordogne, 1er Adjoint à la maire de Périgueux ;
Chaynesse Khirouni (54) Présidente du département de Meurthe-et-Moselle
Samira Laal (62) SN au handicap et à l’inclusion ;
Julien Baraillé (66) 1er Fédéral des Pyrénées Orientales, conseiller Régional ;
Pierre Kanuty (75) Ancien conseiller régional IDF ;
Maya Akkari (75) Conseillère de Paris, membre du BNA ;
Clovis Cassan (91) Maire des Ulis ;
Dieynaba Diop (78) Députée;
Fatima Yadani (75) Trésorière nationale du PS ;
Yannick Lacoste (31) Adjoint au Maire de Saint-Jean ;
Gabrielle Siry-Houari (75) Adjointe au Maire du 18ème arrondissement ;
Louis-Mohamed Seye (94) Adjoint au Maire de Fontenay-sous-Bois ;
Tressy Ladji (75) militante antiraciste ;
Pascal Cherki (75) Ancien Maire du 14ème arrondissement de Paris et ancien député
Linda Fali (92) Adjointe à la Maire de Châtillon ;
Stéphane Troussel (93) Président du Département de la Seine Saint Denis
Tarik Belkhodja (FFE) ;
François Carbonnel (31) ;
Soulé N’Gaïdé (91) Adjoint au Maire des Ulis ;
Cheikh Diaby (37) militant antiraciste ;
Remi Cardon (80) Sénateur ;
Sarah Benhammou (91) Membre du CN, Sec Sec Sainte Geneviève des Bois ;
Pierre-Alain Weill (75) Membre du CF de Paris ;
Nora Mebarek (13) Députée européenne ;
Guillaume Ayné (75) militant antiraciste ;
Mamadou Konté (92) Adjoint au Maire de Colombes ;
Dylan Boutiflat (75) SN aux relations internationales ;
Claudine Lepage ancienne Sénatrice FFE ;
Jean GARAY (47) Premier fédéral ;
David Ros (91) Sénateur;
Rafika Rezgui (91) Maire de Chilly Mazarin;
Fatima Ogbi (91) Conseillère régionale d’Île de France;
Nicole Abou Fadel (75);
Béatrice MARRE (75);
Valentin Narbonnais (92), Maire Adjoint de Colombes;
Corinne Blanc (75);
Isabelle Courties (75);
Patricia Philippe (75);
Najet Mizouni-Lindenberg (75) ;
Yvonne KOUNG ABEOUI (75);
Ronan Diot (75);
Jennifer De Temmerman (59) Conseillère régionale du Nord;
Sandrine GOMBERT (59) Maire de Petite Forêt ;
Mikhail Bychkov (75);
Marie Geneviève Degrandsart (59);
Daniel withof (59);
Adrien Moinet ;
Mathias SABOS (59);
Anne Gozé ;
Aurélien CEUGNART (59);
Neil Mounedji (75);
Karel Sirjacq (75);
Claudine Pertoldi (59), adjointe au maire de Haveluy;
DALILA Duwez- Guesmia (59) maire de Lourches et Vice- Présidente CAPH;
Charles Agah (59) Conseiller municipal Vieux-condé ;
Patrick FOSSE (59) trésorier de section La Sentinelle ;
Michel François (59) ancien maire de Quérénaing.;
Gilbert Gosse (59) ex maire - adjoint (3 mandats);
Jean-François Delattre (59) Maire et VP Porte du Hainaut;
Philippe Lasnier (75) CFCF, formateur national ;
Benoît Ferré (59) Membre du BNA;
Stéphane Bribard (75) Membre CA Paris 10e le globe;
Halima Delimi FFE BNA- secsec Suisse;
Françoise de PERCIN (Guadeloupe) Conseillère Fédéral ;
Matthieu Leiritz (54) Sf ;
Laurent Limousin FFE;
Françoise Pierron-Mathevet (54) Bureau section;
Helene Dousse (54) ;
Kamel Bouzad (54) VP Grand Longwy, CM Longwy;
Isabelle Masson (54) ;
Denis Remy (54) ;
Marie José Amah 54 Vice présidente départementale ;
Jean-Claude Perrot (54) ;
Lucie Aulagne (54) ;
Laurent Olivier (54) ;
Philippe Gonçalvès (54) ;
Mary Maire (54) ;
Valerie Ephritikhine (54) ;
Christine Courcol (75) ;
François Barthélémy (54) SF;
Pascal Chavatte (59) Secrétaire de la section de Wallers 59135;
Dominique Deviterne (54) Conseiller municipal;
Anne HEIDEIGER (54) Secrétaire fédérale;
Estelle MERCIER (54) Députée;
Hervé Tillard (54) Maire et Conseiller Régional Grand Est;
Marc Valo (54) ;
Evelyne Beaudeux (54) Adjoint au maire et vice présidente métropole;
Vincent Ferry (54) Membre du cf;
Nicolas Moura (54) Bureau section de Nancy;
Benjamin CLAUDON (54) Secrétaire de section, secrétaire fédéral à l'organisation;
Daniel Matergia (54) Maire;
Stéphane Barbier (54) ;
Eva Fonyo (54) ;
François Charoy (54) ;
Christophe RACKAY (54) Maire adjoint;
Gérald El Kouatli (54) Secrétaire de section;
patrick crosnier (54) adhérent;
Michel SIMON (54) ;
daniel petrauskas (54) secrétaire de section;
Josiane Warszawski (75) ;
Joseph DANIEL (75) ;
Danielle Laquerriere (75) ;
Alain AUGEREAU (75) ;
Denis Zmirou-Navier (75) CA section 14 ème;
Jean noël Vieille (75) Secrétaire de section Paris 9;
Isabelle Alexandre (75) membre CA;
Quentin CHERRIER-LAGARDE (54) Membre du bureau fédéral;
Anxhelo Bici (54) ;
Florent Marsal (66) Membre du CN;
Luc Charpentier (12) Secrétaire de section et fédéral;
Julien Ancousture (54) ;
Dany SANIEZ (59) conseillère municipale;
Marie Christine Inial (54) Conseillère Municipale Déléguée au logement;
André GACHENOT (54) ;
François BRIANÇON (31) Premier secrétaire fédéral;
Geneviève Letourneux (35) Conseillère municipale;
Andrée Risterucci (75) ;
Jacques Vellucci (54) ;
Anouck Juraver (44) Bureau Fédéral et secrétaire fédéral à l'union;
Nadine Le Pabic (44) Secrétaire fédérale à la formation;
Stéphane KREBS (44) ;
Mélanie Andrade (54)