Pour un Parti vivant et ouvert

Je suis un adhérent du Parti Socialiste depuis 1974, sans interruption, successivement militant au sein des sections de Toulouse-31, Rosny/Bois-92 et Riom-63.

Les effectifs de notre Parti ont fondu, les jeunes ont rejoint récemment des partis plus récents (EELV, LFI), les classes populaires et moyennes nous boudent (cf. la sociologie des votes en faveur d’Anne Hidalgo lors des dernières présidentielles). C’est un constat sans appel alors que nous devrions être un des grands Partis du peuple de gauche et de la jeunesse.

Pour le redevenir, une condition nécessaire est que le Parti soit vivant, notamment au niveau des sections.

QUE CONSTATE-ON ?

  • -  Aucune information sur l’organisation nationale du Parti (elle n’est pas décrite sur son site Internet ...), sur les travaux et les études menées au sein des secrétariats nationaux : on a le sentiment que le Parti est intellectuellement mort, vu de la base militante ;

  • -  Rareté des textes à destination des militant.e.s sur tel ou tel sujet sociétal et plus de communication écrite sous forme papier : le sentiment d’appartenance repose aussi sur la réception postale régulière de documents, qui échappent ainsi à la noyade dans le flux quotidien des messageries électroniques ;

  • -  Pas de consultations des militants sur les grands sujets sociétaux et donc pas de sollicitations aux débats d’idées ; en conséquence, les réunions de section sont devenues d’une grande vacuité, en dehors des questions ayant trait à l’organisation des campagnes électorales.

    Dans ces conditions, on ne peut pas espérer attirer de nouvelles forces vives et les garder en tant que militant.e.s.

QUE FAIRE ?

  • -  Proposer une organisation interne du Parti qui ait comme un de ses objectifs principaux l’amplification de la vie au sein des sections, en instaurant des échanges plus nombreux et plus intenses entre les militants et les instances départementales et nationales ;

  • -  Ainsi, on pourrait imaginer que la Fédération départementale et les sections aient des échanges réguliers, voire discutent d’un plan d’actions aux échelles communales et intercommunales, afin que les sections soient localement les fers de lance du Parti.

    Il serait tout à fait regrettable qu’on ne trouve pas dans les contributions générales pour le 80ème congrès des propositions sur l’organisation et le fonctionnement du Parti propres à restaurer son attractivité comme organisation vivante et ouverte.

    Marc RICHETIN Section de Riom (63)

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