Thème : Social
L’arrêté du 15 mars 2020 pris par le Ministère de la Solidarité et de la Santé indiquait que tout établissement ainsi que tout commerce recevant du public devaient fermer « à l’exception de ceux représentant un caractère indispensable. » La crise de la covid a mis au premier plan les métiers de « deuxième ligne » tels que caissiers, infirmiers, aides-soignants, éboueurs… qui se sont retrouvés en « première ligne » ; métiers qui par ailleurs sont les moins bien rémunérés et qui pourtant ont démontré être essentiels à la société car ils ont contribué à assurer la cohésion sociale durant la pandémie, en permettant au pays de continuer à fonctionner, en dépit d’une exposition aux risques sanitaires. Ce sont eux encore qui subissent de plein fouet l’inflation et cumulent les fragilités. Cette contradiction entre le caractère indispensable de ces métiers et leur faible rémunération doit être au cœur de la discussion. La reconnaissance de leur utilité sociale passe par la prise en compte la pénibilité du travail, la reconnaissance de la covid comme maladie du travail, la reconnaissance des qualifications et des compétences par l'indexation des salaires sur l'inflation.
Signataires :
Aguzou O (secrétaire de section Fleury) Alingrin R- Amiel A. - Blaya - J. Cousin JP- De la Pallière L- Dessieux G- Durant C (secrétaire section Coursan). - Fabre MH (ancienne députée de l’Aude) – Géa B -Gea Bl – Godefroid D (secrétaire de section Marcorignan) - Lapeyre O (secrétaire section Narbonne) – Latore C (secrétaire section Bizanet) – Monestier C – Monestier F- Monestier R – Monestier Y – Passemar Lydie ( secrétaire section Sigean) – Pibouleau T – Richou JL – Seingeot M. – Soriano Marie Claire ( secrétaire section Montredon Corbières)