Alors que l’Europe sort peu à peu du confinement sanitaire la paralysie inédite de son économie représente un danger sérieux et l'urgence sociale est là. Des milliers d'Européens sont en détresse, inquiets pour leur avenir.
L'Union européenne a été mise à l'épreuve. Les égoïsmes nationaux ont limité les possibilités de solidarité et ils n'ont pas disparu.
En Allant dans le sens des principes avancés par Pedro Sánchez et les socialistes européens, ainsi que par le Parlement Européen, la proposition franco-allemande de plan de relance européen Constitue un premier pas important.
Aujourd’hui, il appartient à Angela Merkel et à Emmanuel Macron de se mobiliser pour convaincre les chefs d’Etat et de gouvernements proches d’eux connus pour leurs réticences.
Mais de nombreux points restent flous sur le volume total de crédit que l’Europe pourrait mobiliser et sur les mécanismes d’intervention, le volet social demeure faible, et l’engagement en soutien au green new deal mérite d'être renforcé. Nous rappelons à ce titre que ce plan ne doit pas être conditionné à la mise en œuvre de politiques d’austérité.
Ce plan appelle donc vigilance et exigence. Nous entendons maintenir à Paris comme à Bruxelles une mobilisation de tous les instants pour aller jusqu’au bout du chemin esquissé.
Un plan même ambitieux ne fait pas une nouvelle Europe. Si l’union peut ainsi retrouver le chemin de la solidarité et de la cohésion, il lui reste à inventer un nouveau projet collectif, un nouveau modèle de développement social et écologique, pour elle-même et pour la planète.
Un plan de relance dont l’ossature stratégique industrielle , fiscale et sociale manque à l’appel.
Tant que l’Europe maintiendra une concurrence débridée , ce plan de relance sera inopérant
Tant que l’Europe ne révise pas les traités de la fiscalité et du social , ce plan de relance avantagera les pays pouvant recourir à la main d’œuvre des pays de l’Est, et aussi les pays dont la fiscalité concurrence les autres États.
Et qu’est le plan stratégique de l’industrie, quels sont les secteurs économiques qui doivent être renforcés, qui va définir les plans de soutien des régions, ou secteur d’activité.
Il,est essentiel de protéger les secteurs de biens vitaux , comme l’eau et donc les barrages hydroélectriques, les terres arables, les énergies, et renforcer les autonomies alimentaires.
L’enseignement et la formation deviennent plus qu’hier une stratégie de développement pour assurer la transformation et la transition économique .
La France à nouveau a appliqué à l’enseignement public et à l’enseignement supérieur une politique d’assèchement des ressources publiques. Favorisant les secteurs privés de l’enseignement.
À nouveau , comme pour l’industrie qui a été démantelée , vendue après avoir reçu moult de subventions et d’aides publiques sans contre partie, ce pays démantelé , appauvrit toute une jeunesse et aussi des adultes dans son capital et d’acquis en formation.
Alors ce plan de relance ressemble à une esbroufe de plus, puisqu’il faut l’unanimité des États membres, et si ces ressources financières n’ont pas été en amont construit sur un plan stratégique économique , il est presque certain que cela va à nouveau contribuer à détruire plus que construire l’économie de transition et d’adaptation du capital humain.
Je veux en priorité que les biens vitaux soient défendus de toute prédations des groupes étrangers , en cédant les turbines de ALstom, la France a fragilisé son autonomie énergétique .
Elle devrait être traduite en Justice pour avoir comme pour son industrie de médicaments et de protection sanitaire, mis entre les mains de groupes privée le bien vital essentiel à la vie l’eau.
un dernier mot, pas question de s’essuyer les pieds sur les libertés individuelles et collectives, alors vos traçages , vos surveillances par caméras faciales, Vos désirs de drones , de répression, de notations sociales, pour satisfaire le régime Chinois, _constitue le degré de cynisme dont trop nombreux sont porteurs.
Au revoir