Jeudi 16 janvier 2025
Face à une situation démocratique inédite, où aucune coalition ne dispose de majorité absolue à l’Assemblée nationale, nous avons conduit une négociation exigeante entre un gouvernement de droite et son opposition de gauche.
Nous avons fait cette proposition, non pas pour obtenir des postes, mais pour faire avancer notre pays et arracher des victoires pour les Françaises et les Français.
Nous sommes et demeurerons dans l’opposition de gauche au gouvernement de droite de François Bayrou. Ni coalition, ni accord de gouvernement.
Nous avons cherché à préserver les Françaises et les Français qui n’ont que leur force de travail pour vivre, fonctionnaires, retraités, soignants, des efforts d’économie demandés et à faire plus et mieux contribuer les hauts patrimoines et les très grandes entreprises. Bien qu’encore insuffisantes, après des semaines de négociations, nous sommes parvenus à obtenir des mesures supplémentaires et le retrait de certaines qui auraient pénalisé fortement les Français.es.
Grâce aux socialistes :
● il n’y aura pas de gel des pensions de 17 millions de retraités en 2025. Concrètement, cela représente un gain de pouvoir d’achat de 200 euros net par an pour une pension de retraite de 1 400 euros, 220 euros net par an pour une pension de retraite de 1 500 euros et de 290 euros net par an pour une pension de retraite de 2 000 euros ;
● il n’y aura pas d’augmentation des taxes sur l’électricité ;
● il n’y aura pas de déremboursement des consultations chez le médecin, la sage-femme et pas d’aggravation du déremboursement des médicaments. Pour une consultation chez le médecin à 30 euros, il n’y aura pas de hausse du reste à charge payé par le patient de 2,5 euros. Pour une boîte de médicaments à 10 euros, il n’y aura pas de hausse du reste à charge payé par le patient de 0,5 euros ;
● le budget de la santé va être augmenté de 1,2 milliard d’euros, soit environ 18 000 postes de personnels soignants créés ou maintenus. Pour l’hôpital public spécifiquement, ce sont 800 millions d’euros en plus, soit 12 000 postes de personnels soignants créés ou maintenus ;
● le passage de un à trois jours de carence dans la fonction publique a été abandonné ;
● il n’y aura pas de suppression de 4 000 postes dans l’éducation nationale ;
● il y aura 2 000 créations de postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (Aesh) ;
● le budget Outre-mer sera rehaussé là où des baisses de crédits étaient envisagées et des moyens exceptionnels seront débloqués pour la reconstruction de Mayotte et de la Nouvelle-Calédonie ;
● il y aura moins d’efforts demandés aux collectivités.
Nous avons également obtenu que ce soit les plus riches qui financent ces avancées, et non les ménages les plus modestes :
● les actions distribuées gratuitement par une entreprise à ses salariés, essentiellement des cadres supérieurs et des dirigeants, seront mieux taxées ;
● la spéculation financière sera un peu mieux taxée, ce qui devrait rapporter 100 millions d’euros ;
● le crédit impôt recherche, la niche fiscale la plus coûteuse de France, sera limitée (à hauteur de 400 millions d’euros, sur un coût total de 7 milliards) ;
● les patrimoines les plus démentiels seront enfin taxés, ce qui devrait rapporter 2 milliards d’euros par an.
Nous avons également obtenu que, pour la première fois depuis son adoption, la réforme des retraites injuste d’Emmanuel Macron soit remise en débat, dès demain, autour des partenaires sociaux, sans aucun tabou. L’âge légal de départ en retraite, la durée de cotisations, la pénibilité, les carrières longues ou les carrières des femmes pourront être rediscutés. En l’absence d’accord entre patronat et syndicats, une loi sera néanmoins déposée sur la base des travaux des partenaires sociaux et c’est le Parlement qui aura le dernier mot.
Évidemment, tout cela est insuffisant. Mais sans cette négociation exigeante, aucune de ces avancées n’auraient été obtenues. Et c’est notre honneur d’avoir évité aux Français.es des mesures qui les auraient lourdement pénalisés.
En ne censurant pas dès ses premiers pas le gouvernement Bayrou, nous ne lui accordons pas notre confiance. Nous faisons le choix de continuer les négociations afin qu’elles aboutissent au moment de l’examen des budgets de l’Etat et de la sécurité sociale.
Nous continuerons de nous battre dans l’intérêt des Françaises et les Français pour obtenir plus de justice et de moyens pour répondre à la crise sociale, aux défis économiques et aux urgences écologiques auxquelles notre pays est confronté, fragilisé par sept ans de macronisme. Le vote de censure reste possible à tout moment.
Par ailleurs, nous permettons également à la loi de reconstruction de Mayotte d’être votée. En cas d’adoption de la motion de censure et de chute du gouvernement, cette loi attendue par les mahorais et les mahoraises tombait. Enfin, nous neutralisons l’extrême-droite. Désormais, la négociation se passe entre la gauche et la droite et plus entre la droite et l’extrême-droite.
22 janvier 2025 ou Prosper oups la doom c’est le chérie de ces drames politique du jeu de l’anarcho capitaliste droite gauche (Prosper (Yop la boum) est une chanson composée en 1935 par Vincent Scotto, sur des paroles de Géo Koger et Vincent Telly1, interprétée par Maurice Chevalier.) :
L’ esprit de Jaurès assassiné au Croissant par la droite et la gauche est enfin ressuscité, mais plus au parti socialiste, mais à la L.F.I. et ne sera pas ramassé à la petite cuillère ni servi à la louche, surtout que c’est déjà assez louche comme ça d’imaginer le parti socialiste préparer son nouveau Frankenstein " néo poplithique", un hybride droite gauche à la Macron ancien socialiste et à l’Atal ancien socialiste, qui joue maintenant le block head buster des nouveaux Batman et Robin pour multimillionnaires français en latex, donc là texte :
https://linsoumission.fr/2025/01/22/ps-retraite-ponts-mystification/
https://linsoumission.fr/2025/01/10/melenchon-retraite-parti-socialiste/
" Elles n’ont pas besoin d’être sauvées, car les régimes par répartition « marchent » parfaitement bien et ont prouvé leur efficacité depuis plus de 70 ans. Cependant, elles ont simplement besoin que soit rétablie la cotisation sociale dans son entièreté, c’est-à-dire que sont supprimées les exonérations patronales qui représentent 80 milliards de pertes de financement de ces régimes pour 2024.
Mais au-delà de ce mensonge sur le prétendu déficit des régimes de retraite, il y a un autre mensonge aussi énorme véhiculé par le gouvernement, mais aussi, notamment, par les socialistes, c’est celui d’une substitution de ces régimes par un régime universel par points dont la vertu, selon eux, serait essentiellement d’éliminer la question épineuse du report de l’âge légal puisqu’il n’y aurait plus d’âge légal.
Il y a eu ce tweet d’Olivier Faure du 12 janvier : « nous voulons remplacer le système actuel pour que le financement des retraites ne repose plus sur le report de l’âge légal, qui pénalise celles et ceux qui ont eu des carrières longues et pénibles ».
Clairement, la suspension de la réforme d’Élisabeth Borne aurait pour objet la mise en place d’un régime par points. Chaque salarié déciderait de son âge de départ à la retraite sur la base de son nombre de points, sans autre considération. Sauf que ces régimes par points ne sont que des régimes complémentaires, en quelque sorte supplétifs au régime de base de la Sécurité sociale. En aucun cas, ils ne fixent l’âge légal de départ à la retraite, mais s’alignent sur celui fixé par le régime général.
“François Fillon devant les patrons, alors candidat à « la primaire de la droite », 10 mars 2016 (Public Sénat) : « Le système par points, en réalité, ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année le montant des points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions ».
Qui sonne le glas sonne la retraite des troupes de gauche socialiste comme qui sème le vent récolte la tempête, “The Tempest” comme l’écrivit Shakespeare : “Hell is empty, and all the devils are here,” during the shipwreck caused by Ariel under Prospero’s orders! Time to leave the socialist sinking boat of the fairy tale for the real land of the political left left, Mélenchon against the wicker wizard or preposterous "pop “prospehero” E.T., that’s no prosperity hero !"