Coronavirus | Olivier Faure écrit aux Maires et aux candidats socialistes

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, nous avons agi avec responsabilité. Olivier Faure fut le premier à demander au Premier ministre de faire toute la transparence sur l’avancée de la crise et de sa gestion. Nous avons aussi demandé des moyens supplémentaires pour l’hôpital public, sur la base du plan de sauvetage proposé par les parlementaires socialistes en 2019, ainsi que des moyens pour compenser les pertes d’activités économiques. Surtout, nous estimons absolument nécessaire d’instaurer un état d’urgence social

Face à cette crise, qui appelle l’unité nationale et la coordination européenne, la seule attitude possible est celle de la responsabilité collective

Les élections municipales, moment fort de notre vie démocratique, se tiendront dans le respect des mesures sanitaires qui s’imposent. Dès jeudi soir, le Premier secrétaire du Parti socialiste a pris attache avec l’ensemble des maires et candidats socialistes. Le PS est un grand parti local dont l’ensemble des élus et candidats doivent agir en responsabilité face à la crise, pour répondre à la gravité de la situation, par le sérieux et la mise en place d’une continuité des services publics. Dans ces conditions, Olivier Faure a rappelé la disponibilité des équipes nationales pour accompagner ceux qui le souhaiteraient. 

Le Président de la République a employé des mots forts et a répondu à plusieurs de nos exigences. Les socialistes accompagneront l’effort et veilleront à ce que les paroles se traduisent en actes, à ce que les moyens soient effectivement à la hauteur des besoins.  

Nous demandons la réunion exceptionnelle du Parlement dans les meilleurs délais, afin qu’une loi de finances rectificative, donnant les moyens et les effectifs nécessaires au bon fonctionnement de l’hôpital public, soit adoptée. 

Par ailleurs, nous saluons le report de deux mois de la fin de la trêve hivernale. C’était une décision incontournable, ce ne peut être qu’un début. Il faudra aller plus loin pour mettre en œuvre un véritable état d’urgence sociale. La réforme de l’assurance chômage par exemple, doit être reportée. 

Dans quelques semaines, il y aura une sortie de crise, tous les enseignements nécessaires devront être tirés, d’une analyse juste et sans concession. A cet égard, il semble regrettable que le Président de la République ait attendu cette crise pour se rendre compte de l’importance des services publics, et du dévouement des fonctionnaires. Nous prenons acte de la déclaration du Président de la République sur les changements qu’il faudra apporter à notre système économique, profondément inégalitaire et destructeur d’intérêt général, et nous lui donnons rendez-vous dans les mois qui suivront l’épidémie.

 

 

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