Position du Parti socialiste sur le référendum en Nouvelle-Calédonie

Le référendum du 4 octobre prochain doit marquer un moment important dans la relation entre la Nouvelle-Calédonie et la France.

Un peu plus de 30 ans après les accords de Matignon et une vingtaine d’années après l’accord de Nouméa, le processus démocratique et inclusif s’est poursuivi pour donner aux habitants de Nouvelle-Calédonie la possibilité de s’exprimer par référendum sur son avenir. Quelle qu’en soit l’issue, le résultat doit être indiscutable.

Dans le sillage de Michel Rocard et de Lionel Jospin, poursuivant l’œuvre de ceux qu’on a appelés les « médiateurs du Pacifique », c’est l’honneur de la gauche d’avoir été fidèle aussi bien à la promesse républicaine de liberté qu’aux combats anticolonialistes qu’elle a toujours soutenus.

La France ne doit pas avoir peur d’inventer une nouvelle relation avec la Nouvelle-Calédonie sans nier le passé et la fraternité.

Après la réussite d’un processus non-violent, démocratique et inclusif, il faut aller au bout d’une démarche que la plupart des partis politiques soutiennent.

Dans le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le Parti socialiste appelle à la participation la plus large et au respect du résultat du vote.

Le Parti socialiste considère que, quel que soit le choix des électeurs, seule une politique de justice sociale, d’égalité des droits, d’accès à une santé et une éducation de qualité constituent les termes d’une véritable émancipation.

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