Appliquons l’orthographe de 1990 dans nos statuts !


Thème : Orthographe et inclusion sociale


La norme graphique, un enjeu d'inclusion et de mobilité sociale

La norme graphique du français, communément appelée « orthographe » n’a quasiment pas varié depuis 1835, contrairement à celle d’autres langues, qui ont adapté la graphie à l’évolution de la langue. Cet écart qui se creuse au fil des générations est un facteur d’exclusion pour un grand nombre de jeunes francophones de naissance ainsi que pour les non-francophones qui apprennent notre langue. Il y a par exemple deux fois plus de dyslexiques par million d’habitants en France qu’en Italie ou en Espagne.

C’est aussi un facteur de cloisonnement des classes sociales : la complexité et l’arbitraire de la norme graphique favorise la reproduction sociale et freine la progression des plus pauvres par la formation.

 

Les « rectifications » de 1990 : un petit pas en avant

Menée à l’initiative de linguistes et de pédagogues et avec le soutien du premier ministre Michel Rocard, cette actualisation limitée de l’orthographe fait face depuis 32 ans à une mise en application difficile.
En 2016, ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem avait également réaffirmé que l’orthographe révisée est la référence dans l’enseignement.

Disons que la plupart de la population s’en désintéresse et qu’une minorité conservatrice s’y oppose.

 

Appliquons cette norme dans nos statuts !

La proposition est simple et sonne comme une évidence: appliquons dans la communication de notre parti cette norme que nous avons soutenue, en particulier dans nos statuts. Cela ne changera pas grand-chose à ce texte de référence : quelques accents circonflexes vont disparaitre.

Mais c’est un symbole, une marque de cohérence aussi entre nos positions de principes et nos actions concrètes.


Signataires :

Contribution proposée par Emmanuel Fruchard, section de Paris 15e

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