Un an avant la présidentielle, le Parti socialiste s’attèle à la question du projet afin de faire émerger une nouvelle définition du socialisme, qui devra plus encore prendre en compte les enjeux de notre époque : la République, les grandes mutations économiques, écologiques, numériques, migratoires, la lutte contre les inégalités, la démocratie...
6 mois, 6 thèmes pour un projet
Pendant 6 mois, de février à juillet, nous allons plancher sur 6 grands thèmes, rencontrer les acteurs, les associations, les syndicats, celles et ceux qui s’engagent sur le terrain pour en tirer des propositions.
Zoom sur « Live du projet »
- DES RENDEZ-VOUS INEDITS
Les thématiques abordées auront été discutées, réfléchies par des militants, des experts, socialistes ou non. Le « Live du projet » sera organisé le premier jeudi de chaque mois, de février à juillet. Ces séquences, diffusées en direct sur les réseaux sociaux du parti, permettront aux intervenants de présenter et de mettre en débat leurs propositions fortes.
- DES SÉQUENCES 100 % NUMÉRIQUES
Retransmis en intégralité sur les réseaux sociaux, les « Live du projet » doivent permettre de présenter de façon ludique les propositions du Parti socialiste sur le thème du mois. En plateau, un animateur et quatre débatteurs échangeront sur différentes problématiques. L’occasion de se questionner et de revenir sur la genèse des propositions formulées.
- UN FORMAT INTERACTIF
Tout au long de l’émission, les internautes pourront interpeller les intervenants et poser des questions qui seront retransmises à l’animateur.
Chaque 1er jeudi du mois, nous aurons rendez-vous en direct sur nos réseaux sociaux pour présenter nos propositions. Ce sont les « Lives du Projet ».
Notre premier rendez-vous : jeudi 4 février à 18h30 sur nos réseaux sociaux !
(Pensez à vous inscrire en ligne pour recevoir les liens des directs directement dans votre boite mail !)
Je souhaite très ardemment que soit apportée la modification suivante au texte B dans la proposition n°7 au parargraphe « Nouvelle approche des mobilités ». Ce paragraphe dans sa rédaction actuelle :
« Le Green New Deal au service de la transition inclut également une nouvelle approche des mobilités. Le moment est venu de traiter la question des inégalités face aux mobilités, plus souvent subies que choisies. Il s’agit d’arbitrer entre communication à distance et mobilité, de tenir la promesse de la ville et du territoire du quart d’heure, d’inventer une mobilité intermodale dans tous les territoires et accessible à tous, de renforcer la qualité de l’offre de transport collectif et de faire de la voiture elle-même un outil collectif. La vérité des prix du carbone doit permettre de rééquilibrer rail et route. Nous abordons le rail comme un bien commun, refusons la marche forcée vers l’ouverture à la concurrence, et entendons promouvoir une nouvelle approche du fret et des flux logistiques. »
Ce texte, comme souvent sur ce sujet fait la juxtaposition entre les mobilités des personnes (individuelles et collectives) avec le transport des marchandises. Certes, ils utilisent souvent les mêmes moyens que sont les routes et les voies ferrées, mais leurs logiques et leur économie sont bien différentes. De plus, le mode de transport fluvial est ignoré, c’est ce que je déplore le plus.
Je souhaite donc que ce paragraphe soit coupé en deux parties avec un sous-titre :
« Le Green New Deal au service de la transition inclut également une nouvelle approche des mobilités dans laquelle la vérité des prix du carbone et des coûts sociaux* seront pris en compte.
« Le moment est venu de traiter la question des inégalités face aux mobilités, plus souvent subies que choisies. Il s’agit d’arbitrer entre communication à distance et mobilité, de tenir la promesse de la ville et du territoire du quart d’heure, d’inventer une mobilité intermodale dans tous les territoires et accessible à tous, de renforcer la qualité de l’offre de transport collectif et de faire de la voiture elle-même un outil collectif. »
« Le transport des marchandises, aujourd’hui très largement réalisé par la route doit être rééquilibré en faveur des autres modes dont le fer et le fluvial. Nous abordons le rail comme un bien commun, et refusons la marche forcée vers l’ouverture à la concurrence. Nous entendons que le mode fluvial de transport des marchandises puisse être placé en conditions équitables de coût partout où il est possible. Ces deux modes « massifiés » sont les plus économes en énergie et ont les coûts sociaux les plus faibles. Nous entendons promouvoir une nouvelle approche du fret et des flux logistiques. »
*Par « coûts sociaux » il faut entendre les coûts externes environnementaux mais aussi en terme de risque et d’accident.
Merci de transmettre cette demande à l’équipe nationale qui travaille sur ce texte.
Amitiés socialistes
Gilles DUREL
06 95 27 14 89
Secrétaire de section
Parti Socialiste
Caluire et Cuire