– Lundi 17 mai 2021
Communiqué de presse du Parti socialiste et de HES LGBTI+
Depuis de nombreuses années, le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Reconnue par les Nations unies, cette journée est une occasion de visibiliser les personnes LGBTI, mais aussi les combats qui sont à mener pour leurs droits. Cette date est une opportunité pour faire comprendre le chemin qui a été parcouru et rappeler, évidemment, celui qu’il reste à parcourir.
C’est la gauche au pouvoir qui a mis en place les avancées légales pour les personnes LGBTI et toute la société. Les parlementaires et élu·e·s socialistes sont mobilisés dans toutes les collectivités pour le combat pour les droits et l’émancipation. Dans nos régions et départements, les exécutifs socialistes, d’union de la gauche et des écologistes, sont les seuls à porter les exigences de notre devise républicaine et de la lutte pour l’égalité et contre les discriminations.
Après 4 années de mandat d’Emmanuel Macron, les « progrès » tant vantés n’ont pas eu lieu et les associations attendent encore d’être considérées comme des partenaires de travail, plutôt que comme les jouets d’une campagne de communication.
En 2021, dans son classement annuel, l’ILGA Europe — interassociative regroupant 600 structures sur tout le continent — attribue encore à la France une mauvaise place, qui est hélas bien méritée. L’année dernière déjà notre pays obtenait la 13e place pour sa stagnation dans les droits LGBTI et son refus d’entendre les revendications du tissu associatif.
Avec cette position identique cette année encore, c’est la démonstration que ce gouvernement et cette majorité préfèrent les grandes déclarations et la communication outrancière, y compris en période électorale, pour mieux masquer leur inaction et leurs refus de faire progresser les droits et libertés, sur de multiples sujets.
La fin de non-recevoir sur une législation contre les thérapies de conversion est incompréhensible, l’ensablement du calendrier parlementaire pour le vote du PJL bioéthique — contenant l’ouverture de la PMA — n’est pas acceptable, l’interdiction des mutilations sur les enfants intersexes n’est toujours pas à l’ordre du jour — en dépit des demandes du Défenseur des droits —, les modes de filiation des couples homosexuels prévus dans le PJL bioéthique sont rejetés par les associations…
La liste pourrait être longue et les communiqués des associations seront bien plus exhaustifs. En cette journée, le Parti socialiste rappelle que les droits LGBTI sont des droits humains et que le combat pour l’égalité, qui ne s’arrête ni ne démarre aux portes du Parlement, doit être intégré politiquement avant de se traduire par des actes et des textes de loi.