– Lundi 9 janvier 2023
Olivier Nicolas, Secrétaire national à l'Outre-mer
Béatrice Bellay, Secrétaire nationale à l'égalité réelle
La décision de « non lieu » rendue le 2 janvier par le tribunal judiciaire de Paris sur le dossier de la contamination des populations et des sols de Guadeloupe et de Martinique au chlordécone était hélas attendue mais elle constitue un intolérable déni de justice dès lors que l’instruction reconnaît pourtant le « scandale sanitaire ».
Comme les populations martiniquaise et guadeloupéenne, le Parti socialiste ne peut admettre de devoir supporter la réalité d’un empoisonnement sans responsable, ni coupable, ni vérité sur l’enchaînement des décisions qui ont conduit à cette catastrophe environnementale et sanitaire.
Ce « non lieu » résonne comme l’affirmation que cette contamination au chlordécone et ses terribles conséquences n’auraient jamais eu lieu, alors même que les vies de nos compatriotes sont chaque jour, et pour plusieurs centaines d’années encore, menacées par la présence de ce poison dans toutes les eaux (potable, mer et rivières) dans les aliments, dans les sols et dans les organismes.
Le Parti socialiste apporte son soutien aux parties civiles qui doivent poursuivre leur combat pour que la justice de la République soit enfin rendue dans cette affaire.