Le Parti socialiste participera à la Marche des libertés

Le Parti socialiste participera samedi 28 novembre, place de la République, à 13h30, au rassemblement statique pour dire NON à la loi sécurité globale. 

Soumise au vote mardi dernier à l'Assemblée nationale, cette proposition de loi adoptée fera l'objet d'un examen au Sénat en janvier prochain.

Les députés socialistes ont voté contre ce texte lors du vote solennel et se sont joints aux précédents rassemblements pour, notamment, défendre la liberté de la presse.

La proposition de loi pour la sécurité globale comporte des avancées souhaitables, comme la création d'un cadre légal nécessaire à la création d’une véritable police municipale à Paris. Elle porte également des objectifs que nous partageons, comme la protection des policiers et des gendarmes. 

Mais elle inclut aussi des dispositions qui nous inquiètent parce qu’elles menacent nos libertés publiques :

  • L’article 24 de ce texte permet d’interdire la diffusion d’images de policiers en action, quand celle-ci peut porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique de ces fonctionnaires.
  • Dans un avis rédigé le 3 novembre dernier, la défenseure des droits a souligné que "l’information du public et la publication d’images relatives aux interventions de police sont légitimes et nécessaires au fonctionnement démocratique.” 

Cet article constitue une atteinte grave à la liberté d’informer et à la liberté de la presse.

Au-delà de l’article 24, nous alertons sur le fait que cette proposition de loi acte le désengagement de l’État sur les questions de sécurité.

 

- Vendredi 27 novembre 2020

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    commented on Le Parti socialiste participera à la Marche des libertés 2020-11-29 09:45:22 +0100
    L’article 24, disponible pour vos lecteurs sur le site de l’assemblée, n’interdit pas de prendre des images de policier et de les diffuser, mais de les diffuser en laissant les moyens d’authentification des fonctionnaires dans cette diffusion.

    De même la diffusion avec les moyens d’authentification auprès des autorités administrative (Justice, ….) est tout a fait permise, et même parfaitement et factuellement décrite dans l’article.

    Ou se trouve la restriction des libertés ? Ou se trouve l’interdiction de filmer ?

    Pour le compte, vous faites de la désinformation manifeste, de la manipulation d’opinion, a des fins politiciennes, et non politiques.

    Pas surprenant, une longue tradition, mais peu fédérateur et motivant pour que les français retrouve quelques confiance dans vos positions..