Thème : Démocratie

Quelle place pour le débat, quelle résonance pour la démocratie à l'ère du numérique.

15 000 signes ici, 140…280….ailleurs…des mots mais pas que ….

Force est de constater qu’à l‘ère du numérique les débats politiques changent de nature sur le fond et la forme.
Cette contribution a pour volonté d’amener le parti socialiste à se saisir de cette transformation majeure pour mesurer l’impact sur la société d’aujourd’hui et de demain.

Petite précision de taille, au parti socialiste il n’y a que des militants, l’ère du numérique a permis cette révolution où le terme de « cadres du parti » est un terme qui appartient au passé, certains peinent encore à le mesurer.

Par cette contribution je souhaite que le parti socialiste revoie de façon globale le mode de gouvernance en intégrant nos principes et valeurs y compris dans des situations dites « urgentes ». Rien ne doit nous écarter de ces principes.
Si le principe de fédération, de territoire est essentiel, reste que le numérique fait exploser ces limites géographiques.
Par ailleurs j’attire l’attention sur le principe limitatif de l’expression d’un territoire en fonction du nombre d’adhérents si l’on maintien le format actuel. Il faut également prendre en compte les déplacements notamment dans les territoires ruraux qui revêtent un coût important.

De la même façon je réclame que le format vidéo soit accepté et intégré pour le dépôt des prochaines contributions notamment pour faire œuvre de pédagogie et rendre plus dynamique, accessible à tous nos échanges.
Cette contribution thématique je la propose comme un prolongement de ce que nous devons expérimenter au sein du parti pour le proposer à terme au niveau de nos institutions.
Nous devons mener une réflexion sur le service public du numérique, comme chaque citoyen dispose d’un accès à l’eau « potable », l’électricité, …nous devons donner un accès au numérique « potable ».

Par exemple mettre en œuvre le vote numérique en interne, en équipant nos adhérents d’outils. En effet je supporte de moins en moins que le parti propose des réunions à l’autre bout de la France et organise par cette situation un tri social du public avec lequel il va interagir.

Je propose la création d’un fond social national que chaque fédération peut saisir pour permettre le déplacement des intéressés, leur hébergement et ou la mise à disposition d’équipements numériques tablettes pour suivre les débats à distance. Je demande la gratuité et la prise en charge de tous les frais pour les jeunes.
Pour ce faire, il nous faut prévoir une cotisation dite « solidarité active » qui vient en plus de la contribution normale de l’adhérent afin d’abonder ce fond social.

A l’ère du numérique et de la polarisation des débats politiques, de leur contraction, il faut absolument ne pas perdre le contact avec le réel quitte à en payer le prix mais rien ne remplace les échanges en direct, la convivialité nourrit par des débats réflexifs qui ne se limiteraient pas à commenter le réel mais à imaginer le futur. Je rêve effectivement de voir émerger sur le territoire des laboratoires d’idées où il serait possible d’imaginer, d’innover dans tous les domaines y compris sur l’exercice de la démocratie.

Signataires :

Sylvie Lyons