Nous continuerons de nous battre pour l’abrogation de cette réforme brutale et injuste

Depuis des mois, le Gouvernement et sa majorité ont fait le choix du mépris comme mode de gouvernement : mépris du débat parlementaire et du dialogue social, mépris de la mobilisation syndicale et de la volonté populaire, mépris de l’opposition, mépris de l’intelligence des citoyens. 

Nous venons aujourd’hui de vivre une nouvelle triste journée pour notre démocratie parlementaire. Hier, la présidente de l’Assemblée nationale a déclaré irrecevable au titre de l'article 40, les amendements qui visaient à rétablir un article initial d'une proposition de loi. C’est un grave précédent.

Il y a un mois, nous avons débattu d'une proposition de loi qui visait à imposer la présence du drapeau européen sur les frontons de toutes les mairies. Cela créait une charge pour nos collectivités, l’amendement de rétablissement déposé par la majorité avait pourtant été jugé recevable.

Parce qu’elle se sait minoritaire dans l’Assemblée nationale, la majorité relative a une nouvelle fois préféré l'esquive au vote, la manœuvre à la tradition républicaine. A la brutalité des fins s’est ajoutée la brutalité des moyens.

Nous dénonçons cette obstination du Gouvernement et de sa majorité relative à empêcher depuis 4 mois le vote des représentants de la nation sur la réforme des retraites.

Nous continuerons de nous battre sans relâche pour l’abrogation de cette réforme brutale et injuste. Nous utiliserons tous les moyens institutionnels à notre disposition pour que l’âge légal de départ à la retraite ne soit pas repoussé à 64 ans.

Nous déposerons demain, avec nos partenaires de la gauche et de l’écologie, une motion de censure contre ce gouvernement.

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