Le Conseil national adopte les résolutions suivantes :
1. Résolution relative au vote du second tour de l’élection présidentielle
Dimanche 24 avril, le second tour de l’élection présidentielle opposera le président sortant à la candidate du Rassemblement national.
Fidèle à ses principes et à son histoire, le Parti socialiste appelle les citoyens à battre la candidate de l’extrême droite en utilisant le bulletin de vote Emmanuel Macron. Nous nous sommes opposés pendant cinq ans à la politique injuste d’Emmanuel Macron au Parlement, mais nous savons faire la différence entre un adversaire dans la République et un ennemi de la République.
L’accession de Marine Le Pen à la présidence de la République conduirait à la fin de notre régime laïque et de la neutralité de l’État envers les religions. Elle poursuivrait une politique d’accroissement des inégalités sans jamais répondre aux besoins de justice sociale. La fraternité républicaine s’effacerait devant une préférence dite nationale mais qui serait avant tout une violation manifeste des principes d’égalité. Elle consacrerait l’alliance de la France avec les régimes autoritaires comme ceux de MM. Poutine, Orban ou Bolsonaro. Elle marquerait la fin de l’arrimage de la France à l’Union européenne. Elle signifierait enfin de rompre avec nos objectifs climatiques et donc de renoncer à un avenir vivable.
C’est pourquoi, l’extrême droite, son programme, son passif, ses méthodes, sa violence, son nationalisme, sa xénophobie, doivent être repoussés avec force par toutes et tous le 24 avril.
Personne ne doit se tromper sur la signification de ce qui est en jeu dimanche prochain. Le 24 avril, nous ne donnerons pas mandat à Emmanuel Macron. Nous ferons barrage à l’extrême droite. Les Françaises et les Français ont en main deux votes, un vote présidentiel pour défendre la République, et un autre en juin pour faire obstacle au projet politique d’Emmanuel Macron lors des élections législatives.
2. Résolution relative à la stratégie menée aux élections législatives
Après le 24 avril, ouvrons un chemin d’union pour les élections législatives.
La gauche est absente du second tour, pour la troisième fois depuis 2002, et nous en sommes collectivement responsables. Ne reproduisons pas en juin, ce qui nous a fait perdre en avril.
Pour être désormais à la hauteur des enjeux, il nous revient de répondre au désir d’unité des électeurs qui, faute de nous voir rassemblés, finissent par penser que nous ne sommes pas sincères dans nos combats pour la justice sociale, le pouvoir d’achat, le climat ou la démocratie. Le rassemblement de l’ensemble des forces de gauche et écologistes est devenu indispensable.
Nous devons ouvrir les yeux et entendre ce que les Français nous disent. Nous devons apprendre de nos échecs. Il n’y aura pas de renaissance sans ruptures, dans nos comportements, dans nos organisations, dans nos propositions. Il nous appartient, sans tarder, de retisser le fil qui nous lie à celles et ceux que nous voulons représenter.
Le Parti socialiste propose donc aux forces de gauche et des écologistes la construction pour les élections législatives, d’un pacte pour la justice sociale et écologique. Faisons le choix du rassemblement dans la clarté mais sans exclusive. Pour cela, les Français ont besoin de députés de gauche et écologistes qui s’engagent ensemble pour porter des combats communs à l’Assemblée Nationale et dans la société : pouvoir d’achat, retraites, justice sociale et écologique, services publics, éducation, santé, laïcité, égalité femme-homme, lutte contre l’antisémitisme et le racisme, soutien au peuple ukrainien... sur ces combats, nous pouvons être majoritaires.
Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon est arrivé largement en tête du premier tour à gauche, bénéficiant à la fois d’un vote d’adhésion et d’un vote utile pour porter la gauche au second tour.
Nous n’avons jamais cru aux gauches irréconciliables, pour autant nous ne devons pas masquer nos divergences qui sont parfois profondes. Seul le respect de la diversité de la gauche et de l’écologie, et de l’autonomie de ses familles politiques, permettra le dialogue et le rassemblement.
Pour être à la fois possible et victorieux, le rassemblement que nous proposons doit tenir compte des résultats des élections présidentielles mais aussi des élections intermédiaires, s’appuyer sur les réalités locales, privilégier le soutien commun à l’ensemble des députés sortants de gauche, et prévoir là où des candidatures communes ne seront pas possibles le soutien au second tour au candidat le mieux placé. Il doit aussi respecter les objectifs de parité au niveau national, comme la diversité des profils et des parcours des candidatures.
À cet effet, le Conseil national donne mandat au Premier Secrétaire et au Bureau national :
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Pour engager les discussions permettant de construire le rassemblement et d’aboutir à un socle de combats communs et à des candidatures communes de la gauche et de l’écologie partout où cela sera possible ;
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Pour entretenir une concertation permanente avec les Fédérations et les Présidents d’exécutifs locaux afin d’ancrer ce rassemblement dans les réalités territoriales ;
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Pour prendre les décisions d’investiture résultant de ces discussions et concertations en Conseil National ou en bureau national par délégation le cas échéant.
Jean-Michel Drou
De social , il n’a plus que le nom malheureusement.
Comment avez vous pu faire tant de cadeaux aux entreprises quand vous etiez au pouvoir.
M. Hollande avait promis qui taxerait les
De social , il n’a plus que le nom malheureusement.
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M. Hollande avait promis qui taxerait les