Le 24 février 2022 au matin, notre stupeur n’avait d’égale que notre surprise. C’est peu dire que nous n’avions collectivement pas anticipé la folle décision du pouvoir du Kremlin de lancer la Russie dans une guerre totale contre un pays souverain n’ayant commis aucun acte d’agression.
Ainsi, presque 30 ans jour pour jour après le début du siège de Sarajevo, la guerre revenait en Europe. Une guerre d’invasion. Un conflit de haute intensité, comme nous avons réappris à le dire. Une guerre idéologique, conduite avec tous les outils de la propagande. Conduite par une armée qui foule aux pieds les règles élémentaires du droit international et de la dignité humaine. Une guerre non seulement contre un pays, mais contre un peuple, qui va subir des sièges d’un autre âge, les tortures, exécutions et viols de masse.
Le Parlement n’aura pas été le lieu qu’il aurait pu, qu’il aurait dû être, pour faire vivre au sein de la société française le nécessaire débat sur cet enjeux majeur. Pour informer mais aussi pour orienter et valider une stratégie française partagée.
Un an après le début de la guerre en Ukraine, les députés socialistes et apparentés publient une déclaration rappelant les positions qu'ils ont prises avec constance, dans la clarté. Parfois dans la clarté du désaccord avec des alliés. Parfois en joignant nos voix à celles d’adversaires en politique intérieure.
Retrouvez notre livret pour l'Ukraine retraçant l'ensemble de nos initiatives depuis le début de la guerre.